Qu’est-ce que la conversion ?

Église Holy Trinity, Lakefield, Québec, Canada

J’ai fêté, en juillet 2023, le 50e anniversaire de ma conversion à Jésus, le Christ. Nous étions au cœur de l’été 1973, alors que je vivais avec trois amis dans une petite cabane avec eau froide et une bécosse (latrine extérieure) à Lakefield, Québec (Laurentides), à proximité de l’église anglicane, construite avec des pierres des champs au bord du lac Dawson dans les années 1850. Nous partagions le loyer mensuel de 20 $ à quatre. J’avais 21 ans. Un soir, j’ai pris conscience d’une présence aimante, distincte des personnes avec qui j’étais. Je suis allé à l’église (elle n’était jamais fermée à clé), j’ai allumé une bougie près de l’autel, et j’ai passé près de deux heures étendu sur le plancher, seul avec Dieu, mes larmes et mes rires. J’ai su dès ce moment que nous n’étions pas seuls à la dérive dans l’univers. Les lignes suivantes résument un peu ce que mon cheminement spirituel au cours de ces années signifie pour moi.

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Les Béatitudes au quotidien. La contre-culture heureuse des Évangiles dans l’ordinaire de nos vies.

Un livre de Frédéric de Coninck, bibliste et sociologue

Les paroles de Jésus dans les Béatitudes apparaissent comme majeures dans son enseignement et elles viennent donc inspirer la vie chrétienne.

Malgré l’importance de ces paroles dans l’enseignement de Jésus, leur réception ne va pas de soi comme en témoigne Frédéric de Coninck en racontant des étapes de son long cheminement dans son approche des Béatitudes jusqu’à la rédaction de son livre. Maintenant Frédéric peut nous dire ici combien ces paroles de Jésus sont là pour inspirer notre vie chrétienne tant personnelle que collective.

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Il est là !

Les semaines et les mois passent, plus vite qu’on ne le voudrait souvent.

Chaque jour apporte son lot de satisfaction, de réalisations, mais aussi de soucis et de contrariétés parfois violentes, qui s’accumulent alors, «et volent en escadrille». Les charges sont nombreuses pour certains. Dans les grandes familles, il peut y en avoir beaucoup, selon l’histoire familiale, selon les héritages de santé ou de maladie. Selon les fragilités, psychologiques, transgénérationnelles, ou de deuil…

Tout cela éclot, se règle, ou s’amplifie au cours de la vie, et peut devenir difficilement gérable pour soi, ou autour de soi.

J’ai hérité d’un lot assez lourd à porter, qui pourrait être désespérant, à vue humaine. Qui peut, par moments, me tirer en dessous de la ligne de flottaison – on fait alors «de la brasse coulée»- comme sans doute beaucoup d’entre nous. On me certifie que j’ai été bien pourvue en épreuves, dans un parcours de vie tenant du parcours d’obstacles.

Et ce qui m’émerveille, avec du recul, c’est que toujours une solution a été trouvée. Ce qui semblait irréalisable a été réalisé dans la durée. Ce qui semblait insupportable a été supporté.

J’ai toujours tout remis entre Ses mains, quels que soient la lassitude ou le découragement. Ainsi au fond, après les pires moments, revenaient la confiance et l’espérance qui maintiennent debout.

Au fil des jours, des rencontres inattendues m’ont donné une piste, une information, un soutien. Des personnes que je voyais peu, étaient présentes au bon moment. Je recevais des signes d’amitié, d’affection, inattendus, au plus fort d’une tempête. Par hasard, des messages ou des vidéo sur mon sujet du jour m’étaient adressés.

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Et si on parlait de nos animaux ?

Il y a un temps pour tout : pour faire des études ou s’installer, avoir des enfants, les élever ou voyager, se consacrer à son activité. Et puis, un jour, on a un peu plus de temps. Les enfants sont partis, le travail est moins prenant, on est mieux installé…

Et le petit animal qu’on avait pris il y a des années, et auquel on accordait peu de place, devient familier dans un tête à tête inattendu.
On le regarde, on le voit, il vit à nos côtés, il s’exprime, il apparaît comme un être à part entière. Au fil des jours, cela devient de plus en plus étonnant. On s’occupait de son assiette, de sa caisse, et voilà qu’il réclame une attention proche de celle d’un enfant, une affection, une présence réelle.

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Le souffle de la vie

 

L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie
et l’homme devint un être vivant.
Genèse 2,7

Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.
Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.
Jean 20,21-22

Pensez-y. Le premier souffle de l’homme, en fait, de toute l’humanité, fut celui de l’Esprit-Saint. L’initiative et la source de cette première respiration furent celles de Dieu qui souffla dans les narines de sa sculpture d’argile l’esprit de vie. Ainsi, l’homme de boue devint l’homme debout ! L’Adam[1], façonné de l’adama,[2] devint un être spirituel ![3] Dès sa naissance, sa conscience ouverte au monde et à l’éternité[4] lui permet, en communion avec le rouah[5] divin, de planer en esprit et de sonder l’œuvre accomplie de la création naturelle et, de là, veiller sur le bien-être de la terre qu’il habite[6].

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