EDITO
Semence
Ne sommes-nous pas assourdis par le vacarme actuel ? Échos de guerres et de massacres, menaces de bouleversement climatique, égarements porteurs d’angoisse et de violence. Certains se réfugient dans des idéologies apparemment sécurisantes, mais destructrices. Dans ce tohu-bohu, on a besoin de veilleurs, on a besoin de sentinelles. Alors, il est bon d’entendre proclamer, avec « Laudate Deum », qu’il nous faut protéger l’habitabilité de notre demeure terrestre ou encore entendre une voix qui appelle à la paix et à l’hospitalité face à la Méditerranée.
Cependant, cette recension nous permet de découvrir qu’il ne faut pas s’arrêter à l’immédiat. Non seulement en Christ ressuscité, nous pouvons regarder vers le futur dans l’espérance, mais nous pouvons également percevoir un avenir qui se construit dans un temps long. Ainsi, nous découvrons ici comment la communauté de Taizé a grandi depuis la fin de la dernière guerre à partir de la vision de frère Roger. Répondant aux aspirations spirituelles en terme de contemplation et de fraternisation, Taizé est devenu, en quelques décennies, « un village monde ». Pendant la même période, le « groupe des Dombes » a grandi et prospéré sur un autre registre, celui de la recherche œcuménique. La vision œcuménique elle-même se répand.
Si le goût et le sens de l’Évangile traversent le temps, en connaissant un renouvellement à travers réveils et réformes, il s’est aussi épuisé dans de pesantes institutions hiérarchiques. La sève a néanmoins pu se manifester au concile Vatican II et aujourd’hui, après un accès de rigidité, le mouvement reprend en profondeur à travers le synode suscité par le pape François. On sait l’écart croissant entre des mentalités en changement et des Églises routinières. Cependant Témoins a pu rendre compte du mouvement d’innovation qui s’est développé dans les récentes décennies en particulier dans la forme d’une Église émergente. Aujourd’hui, on aperçoit dans ce synode de l’Église catholique la manière dont elle pourrait se transformer à travers une culture de dialogue. Et puis, comme on le sait, il y a des visions pionnières, parfois plus ou moins rejetées dans l’immédiat. Ce fut le cas durant la vie de Pierre Teilhard de Chardin. Dans un temps long, elle est devenue un éclairage reconnu et indispensable.
Il y a donc des semences qui croissent avec le temps. Nous pouvons écouter ici la parole de Jésus dans l’Évangile de Marc : « Il en est du Royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe sans qu’il sache comment. La terre produit d’elle-même l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi… » (Marc 4.28-29). Avec nous et en nous, L’Esprit est à l’œuvre. Ensemble, nous sommes appelés à discerner « les signes des temps ».
La rédaction
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Panorama de presse – Hiver 2024
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Taizé, village du monde
« Taizé, village monde », c’est le titre d’un film documentaire récent sorti...

Le Groupe des Dombes publie un nouvel ouvrage aux éditions du Cerf
« De toutes les nations… ». Pour la catholicité des Églises ». Or le Groupe...

Rencontre entre deux hommes d’église en commune ouverture
Samuel Amedro et Jean-Paul Vesco Suscité par l’éditrice des éditions Labor et...

Une nouvelle étape du synode de l’Église catholique
« Synode… une révolution en marche… lente ? ». Lorsque nous cherchons à nous...

Le synode vu par Christoph Theobald
L’avancée d’une culture du dialogue Christoph Theobald, théologien jésuite, a...

Un point de vue de la sociologue Danièle Hervieu-Léger
« François, l’utopie d’une Église universelle au risque d’un schisme ». Dans...

Le discours du pape François face à la mer Méditerranée en hommage aux migrants
Face à la mer Méditerranée et en présence de personnalités civiles et...
Rubriques
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EDITO
Appelés à voir en avant
Dans ce monde en plein bouleversement, nous sommes saisis par les cris des victimes d’une fureur guerrière, inquiets face à l’ampleur des dégâts que l’humanité a provoqué dans les équilibres naturels, déconcertés par un manque croissant de repères. En d’autres temps, bien d’autre maux ont affligé l’humanité. Et c‘est pourquoi les visions d’espérance qui sont apparues alors, continuent à nous éclairer aujourd’hui.
Ainsi le message biblique s’adresse à nous aujourd’hui avec une particulière pertinence. Nous sommes appelés à prendre conscience du rapport entre nos actes et leurs effets et à écouter l’inspiration divine pour changer nos comportements et entrer dans une dynamique d’espérance. Appelés à regarder autrement, à regarder en avant.
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L’œuvre de Jürgen Moltmann : Une ressource et une inspiration pour la pensée théologique africaine
« L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone », par Rodolphe Gozegba- de-Bombèmbè
En décembre 2021, vient de paraître aux Editions l’Harmattan, un livre intitulé : « L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone » (1). C’est la publication de la thèse soutenue il y a un an, le 10 décembre 2020, à l’Institut Protestant de théologie, par Rodolphe Gozegba-de-Bombèmbè (2).
A plusieurs reprises et notamment sur ce site, Rodolphe Gozegba s’est exprimé sur son parcours, comment, dans les troubles traversés par son pays, la Centre-Afrique, il a trouvé une espérance, porteuse de soutien et de réconfort, dans la découverte de l’œuvre de Moltmann et comment il est donc venu en France pour étudier son œuvre (3).
Saint-Merry hors-les-murs
De commencements en recommencements.
Il y avait, au centre de Paris, une église accueillante et innovante. Le centre pastoral Saint-Merry y a été dissous par une décision arbitraire et autoritaire de l’archevêque de Paris, le 1er mars 2021. Dans sa légitimité morale et spirituelle, la communauté de Saint-Merry a résisté et se manifeste aujourd’hui en terme de Saint-Merry hors-les-murs. Guy Aurenche, une personnalité représentative (1), publie aujourd’hui, à ce sujet, un livre intitulé : « Et vous m’avez accueilli. Contributions à une Eglise vivante » (2). Ce livre est un ouvrage collectif qui rend compte de l’expérience du Centre Pastoral Saint-Merry en présentant ses différents aspects éclairés par des commentaires de théologiens et d’acteurs. Chaque chapitre est ouvert par des citations extraites de centaines de témoignages reçus en soutien de Saint-Merry.
Lorsque l’étude des organisations vient éclairer le déclin du catholicisme paroissial en France
La revue Etudes, d’inspiration jésuite, vient de publier un article de Benoit Pigé : « Repenser la gouvernance des paroisses ». (1). L’auteur aborde cette question à partir de sa compétence dans le domaine de la gestion des organisations. C’est un point de vue complémentaire par rapport à l’approche sociologique particulièrement éloquente en ce domaine. Il y a déjà vingt ans, dans un livre magistral : « Le pèlerin et le converti , la sociologue Danièle Hervieu-Léger annonçait la fin de la « civilisation paroissiale » et en analysait les ressorts. L’individualisation croissante venait battre en brèche une organisation impériale. C’était l’affirmation de « l’autonomie croyante » (2). Aujourd’hui, la crise de l’institution catholique est avérée et se traduit par le recul marquant de l’affiliation (3). Dans cette conjoncture, Benoit Pigé interpelle l’institution catholique à travers un article inspirée de l’étude des organisations.
Voir la terre autrement
Pistes pour une spiritualité écologique
Dès les premières pages de son plus récent ouvrage, le prêtre et théologien André Beauchamp — mieux connu au Québec pour sa longue lutte pour la sauvegarde de l’environnement[1][2] — précise que celle-ci se situe dans la relation qu’entretiennent les êtres humains avec la Terre.
« La crise actuelle est une crise humaine, provoquée par l’être humain. C’est pourquoi on nomme notre époque “anthropocène”. » (p. 9) Ce néologisme, paru en l’an 2000, annonce « une nouvelle ère géologique marquée par l’homme »[3]. Cette crise planétaire concerne principalement les humains, car, comme le fait comprendre l’auteur, malgré les graves conséquences de nos actions au sein de la biosphère, telle la disparition de centaines d’espèces de végétaux et d’animaux, la nature peut assurer son évolution différemment comme elle l’a déjà faite à d’autres moments de son histoire. « La menace concerne une espèce qui nous est chère, la nôtre. » (p. 8) C’est la survie de l’humanité dont il est question.
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Pionnières
“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
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Éveiller l’aurore !
Guy Aurenche a relu le livre du rabbin Haïm Korsia, Réinventer les aurores. Il en tire une leçon pour notre pays.
Quoi de plus fascinant que l’aurore ? Comme l’horizon, je ne peux jamais la posséder. L’aurore est mouvement, marche dans l’obscurité vers la lumière. Dès que je veux saisir l’un de ses éclats, elle est déjà devenue autre. De même l’horizon se dérobe devant notre désir. Il suggère la confiance comme ce que vécut le peuple hébreu sortant d’Égypte et marchant longuement « vers le pays que « Je » vous donnerai ». C’est bien ce « Je » qui entraîne, malgré la nuit. Ce n’est pas moi qui fixe le point d’arrivée … même si je le fais souvent pour me rassurer. Nous voici invités à faire de notre vie un mouvement vers… l’aurore, vers « Celui qui est Présent dans la nuit » de Noël.
Ecologie en Centre-Afrique
Interview de Rodolphe GOZEGBA
- Rodolphe, peux-tu nous rappeler le parcours qui t’a conduit à préparer un doctorat de théologie à travers une thèse sur la réception de la théologie de Jürgen Moltmann dans l’espace francophone?
Comme vous le savez, je suis Centrafricain. Durant les années 2012 à 2018, mon pays a connu une guerre civile qui a entrainé d’énormes souffrances parmi la population et beaucoup de pertes humaines; 14 groupes armés rebelles à prédominance musulmane avaient formé une coalition nommée Séléka. Le 24 mars 2013, ils ont lancé un violent coup d’État qui a renversé le président François Bozizé. Des arrestations politiques, des tortures et des disparitions inquiétantes sont devenues fréquentes et systématiques. Durant cette période, j’ai vu des actes ignobles à Bangui. J’ai vu des gens abattus à bout portant et mutilés par des coups de machette. Des églises et des mosquées ont été incendiées, des membres de différentes confessions religieuses ont été torturés et brûlés vifs sur les places publiques.
J’avais alors 27 ans et étais étudiant à la faculté de théologie évangélique de Bangui. J’étais au désespoir devant les évènements qui se déroulaient parfois sous mes yeux. Je ne voyais pas d’issue et souffrais de la souffrance de la population. Tout optimisme m’avait quitté.
Je me plongeais dans les livres pour trouver des réponses à mes questions. Je lisais Les Évangiles et surtout les Lettres de l’apôtre Paul, qui parlent de consolation, qui encouragent les chrétiens à résister, à tenir bon dans les moments difficiles, dans les épreuves, rappelant que ces dernières rendent notre foi plus forte.
L’intelligence collective
Une inspiration motrice pour l’avènement d’une société post- capitaliste
Un processus en développement
Avec le changement des modes de communication suscités par le développement d’internet, nous entrons dans une mutation de la société et de l’économie. Les conséquences se manifestent dans tous les domaines. Ainsi, à travers internet, les intelligences humaines sont en situation de pouvoir converger. Au début de ce nouveau siècle, dans son livre : « World philosophie » (1), Pierre Lévy voit là le départ d’une intelligence collective. Quelques années plus tard, en 2004, aux Etats-Unis, paraît un livre de James Surowieki : « The wisdom of crowds » (2), traduit par la suite sous le titre : «La sagesse des foules » (3). Si les foules peuvent s’égarer, il y a aussi une avancée possible dans une prise en compte avisée du collectif. Bien gérée, une expression d’avis multiples peut se révéler beaucoup plus pertinente dans l’observation et la prévision que des expertises isolées. Un groupe d’individus multiples, variés est en mesure de prendre de meilleures décisions et de faire de meilleures prédictions que des individus isolés et même des experts. Certaines conditions doivent être réunies comme la diversité des participants, l’indépendance dans leur expression et un mode efficient d’agrégation des opinions.
La recherche sur l’intelligence collective se poursuit, notamment au MIT (Massachusetts Institute of technology) et elle a mis en évidence des résultats spectaculaires. Dans un livre récent, Emile Servan-Schreiber nous montre « la nouvelle puissance de nos intelligences » en terme marqué : « Supercollectif » (4). Il y a bien « Une force de l’intelligence collective » (5). Et nous en découvrons aujourd’hui toute l’originalité.
Ainsi, « l’intelligence d’un groupe n’est pas d’abord déterminé par le degré d’intelligence de ses membres, mais par la sensibilité aux autres (communication non verbale) et par l’équité du temps de parole qui tient un rôle capital. Les femmes enregistrent dans ce domaine, un score supérieur aux hommes. C’est dans les groupes où le nombre de femmes est le plus représenté que les scores sont les meilleurs » (6). Il y a là une leçon plus générale puisqu’elle met en valeur l’importance de la qualité des relations.
Une vision d’espérance dans un monde en danger
Le nouveau livre de Jürgen Moltmann : « Hope in these troubled times »
Nous avons conscience des multiples menaces auxquelles le monde est confronté aujourd’hui. Mais si le monde est effectivement en péril, la chute n’est pas inéluctable et nous pouvons relever le défi. La vie en nous nous presse de résister. C’est un appel à la mobilisation. Des chemins pour traverser et dépasser la crise nous apparaissent. C’est une cause qui nous dépasse. Nous pouvons y entendre une inspiration divine. C’est là un enjeu théologique.
Au cours des dernières décennies, Jürgen Moltmann nous a appris à discerner et à reconnaître l’œuvre de Dieu dans une dynamique d’espérance. Il l’exprime en ces termes : « L’espérance chrétienne amène dans le présent le futur promis par Dieu et prépare le jour présent à ce futur. Comme Emmanuel Kant l’a dit avec justesse, penser dans la puissance de l’espérance, ce n’est pas être à la remorque de l’actualité, c’est discerner la réalité et éclairer son chemin avec des torches. La catégorie historico-eschatologique est celle du nouveau (« novum ») : l’esprit nouveau, le cœur nouveau, le nouvel être humain, la nouvelle culture, le nouveau chant et, ultimement, la promesse : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21.5) (p VIII).
Jürgen Moltmann vient de publier un livre qui nous aide à affronter les menaces qui abondent dans le monde d’aujourd’hui. Dans sa double version, européenne et américaine, le titre est significatif : « Hope in these troubled times » (L’Espérance en ces temps troublés) et « The Spirit of hope. Theology for a world in peril » (L’Esprit d’espérance. Une théologie pour un monde en péril » (1). C’est dire l’actualité de ce livre.
Le texte en quatrième de couverture exprime parfaitement l’intention de ce livre et nous y reconnaissons l’urgence et la pertinence de cet ouvrage. « Théologien influent, Jürgen Moltmann revient ici au thème qu’il avait puissamment traité dans son œuvre percutante : « La théologie de l’espérance ». Dans le vingt et unième siècle, nous dit-il, l’espérance est défiée par des idéologies et des tendances qui refusent l’espérance et même la vie. La violence terroriste, l’inégalité sociale et économique, et plus spécialement la crise imminente du changement climatique, tout cela engendre un moment culturel empreint d’un profond désespoir. Moltmann nous rappelle que la foi chrétienne a beaucoup à dire en réponse à un monde qui se désespère. « Dans le oui éternel au Dieu vivant, nous affirmons la bonté et le projet en cours de notre fragile humanité. L’amour de Dieu nous donne la force d’aimer la vie et de résister à la culture de la mort ».
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Comment des femmes pionnières sont devenus pasteures en Suisse.
Cette entrée de femmes dans le pastorat des églises protestantes de Genève et de Vaud est relatée par Lauriane Savoy dans un livre : « Pionnières ». « En un siècle, depuis les année 1920, les églises protestantes réformées sont passés du monopole masculin sur le...

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Les églises avant et après le confinement
Rodolphe GOZEGBA
Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…
Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.
Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.
J’écris l’histoire avec Dieu…
Marie Reine Caselani
C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !
Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.
Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !
C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.
Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.
Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.
Sauver la beauté du monde
Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud
« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.
Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).
Une association au service de la petite enfance au Togo
Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.
Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions
1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?
Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.
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L’œuvre de Jürgen Moltmann : Une ressource et une inspiration pour la pensée théologique africaine
« L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone », par Rodolphe Gozegba- de-Bombèmbè
En décembre 2021, vient de paraître aux Editions l’Harmattan, un livre intitulé : « L’espérance et le Dieu crucifié. La réception de l’œuvre de Jürgen Moltmann dans la théologie francophone » (1). C’est la publication de la thèse soutenue il y a un an, le 10 décembre 2020, à l’Institut Protestant de théologie, par Rodolphe Gozegba-de-Bombèmbè (2).
A plusieurs reprises et notamment sur ce site, Rodolphe Gozegba s’est exprimé sur son parcours, comment, dans les troubles traversés par son pays, la Centre-Afrique, il a trouvé une espérance, porteuse de soutien et de réconfort, dans la découverte de l’œuvre de Moltmann et comment il est donc venu en France pour étudier son œuvre (3).
Saint-Merry hors-les-murs
De commencements en recommencements.
Il y avait, au centre de Paris, une église accueillante et innovante. Le centre pastoral Saint-Merry y a été dissous par une décision arbitraire et autoritaire de l’archevêque de Paris, le 1er mars 2021. Dans sa légitimité morale et spirituelle, la communauté de Saint-Merry a résisté et se manifeste aujourd’hui en terme de Saint-Merry hors-les-murs. Guy Aurenche, une personnalité représentative (1), publie aujourd’hui, à ce sujet, un livre intitulé : « Et vous m’avez accueilli. Contributions à une Eglise vivante » (2). Ce livre est un ouvrage collectif qui rend compte de l’expérience du Centre Pastoral Saint-Merry en présentant ses différents aspects éclairés par des commentaires de théologiens et d’acteurs. Chaque chapitre est ouvert par des citations extraites de centaines de témoignages reçus en soutien de Saint-Merry.
Lorsque l’étude des organisations vient éclairer le déclin du catholicisme paroissial en France
La revue Etudes, d’inspiration jésuite, vient de publier un article de Benoit Pigé : « Repenser la gouvernance des paroisses ». (1). L’auteur aborde cette question à partir de sa compétence dans le domaine de la gestion des organisations. C’est un point de vue complémentaire par rapport à l’approche sociologique particulièrement éloquente en ce domaine. Il y a déjà vingt ans, dans un livre magistral : « Le pèlerin et le converti , la sociologue Danièle Hervieu-Léger annonçait la fin de la « civilisation paroissiale » et en analysait les ressorts. L’individualisation croissante venait battre en brèche une organisation impériale. C’était l’affirmation de « l’autonomie croyante » (2). Aujourd’hui, la crise de l’institution catholique est avérée et se traduit par le recul marquant de l’affiliation (3). Dans cette conjoncture, Benoit Pigé interpelle l’institution catholique à travers un article inspirée de l’étude des organisations.
Voir la terre autrement
Pistes pour une spiritualité écologique
Dès les premières pages de son plus récent ouvrage, le prêtre et théologien André Beauchamp — mieux connu au Québec pour sa longue lutte pour la sauvegarde de l’environnement[1][2] — précise que celle-ci se situe dans la relation qu’entretiennent les êtres humains avec la Terre.
« La crise actuelle est une crise humaine, provoquée par l’être humain. C’est pourquoi on nomme notre époque “anthropocène”. » (p. 9) Ce néologisme, paru en l’an 2000, annonce « une nouvelle ère géologique marquée par l’homme »[3]. Cette crise planétaire concerne principalement les humains, car, comme le fait comprendre l’auteur, malgré les graves conséquences de nos actions au sein de la biosphère, telle la disparition de centaines d’espèces de végétaux et d’animaux, la nature peut assurer son évolution différemment comme elle l’a déjà faite à d’autres moments de son histoire. « La menace concerne une espèce qui nous est chère, la nôtre. » (p. 8) C’est la survie de l’humanité dont il est question.
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Éveiller l’aurore !
Guy Aurenche a relu le livre du rabbin Haïm Korsia, Réinventer les aurores. Il en tire une leçon pour notre pays.
Quoi de plus fascinant que l’aurore ? Comme l’horizon, je ne peux jamais la posséder. L’aurore est mouvement, marche dans l’obscurité vers la lumière. Dès que je veux saisir l’un de ses éclats, elle est déjà devenue autre. De même l’horizon se dérobe devant notre désir. Il suggère la confiance comme ce que vécut le peuple hébreu sortant d’Égypte et marchant longuement « vers le pays que « Je » vous donnerai ». C’est bien ce « Je » qui entraîne, malgré la nuit. Ce n’est pas moi qui fixe le point d’arrivée … même si je le fais souvent pour me rassurer. Nous voici invités à faire de notre vie un mouvement vers… l’aurore, vers « Celui qui est Présent dans la nuit » de Noël.
Ecologie en Centre-Afrique
Interview de Rodolphe GOZEGBA
- Rodolphe, peux-tu nous rappeler le parcours qui t’a conduit à préparer un doctorat de théologie à travers une thèse sur la réception de la théologie de Jürgen Moltmann dans l’espace francophone?
Comme vous le savez, je suis Centrafricain. Durant les années 2012 à 2018, mon pays a connu une guerre civile qui a entrainé d’énormes souffrances parmi la population et beaucoup de pertes humaines; 14 groupes armés rebelles à prédominance musulmane avaient formé une coalition nommée Séléka. Le 24 mars 2013, ils ont lancé un violent coup d’État qui a renversé le président François Bozizé. Des arrestations politiques, des tortures et des disparitions inquiétantes sont devenues fréquentes et systématiques. Durant cette période, j’ai vu des actes ignobles à Bangui. J’ai vu des gens abattus à bout portant et mutilés par des coups de machette. Des églises et des mosquées ont été incendiées, des membres de différentes confessions religieuses ont été torturés et brûlés vifs sur les places publiques.
J’avais alors 27 ans et étais étudiant à la faculté de théologie évangélique de Bangui. J’étais au désespoir devant les évènements qui se déroulaient parfois sous mes yeux. Je ne voyais pas d’issue et souffrais de la souffrance de la population. Tout optimisme m’avait quitté.
Je me plongeais dans les livres pour trouver des réponses à mes questions. Je lisais Les Évangiles et surtout les Lettres de l’apôtre Paul, qui parlent de consolation, qui encouragent les chrétiens à résister, à tenir bon dans les moments difficiles, dans les épreuves, rappelant que ces dernières rendent notre foi plus forte.
L’intelligence collective
Une inspiration motrice pour l’avènement d’une société post- capitaliste
Un processus en développement
Avec le changement des modes de communication suscités par le développement d’internet, nous entrons dans une mutation de la société et de l’économie. Les conséquences se manifestent dans tous les domaines. Ainsi, à travers internet, les intelligences humaines sont en situation de pouvoir converger. Au début de ce nouveau siècle, dans son livre : « World philosophie » (1), Pierre Lévy voit là le départ d’une intelligence collective. Quelques années plus tard, en 2004, aux Etats-Unis, paraît un livre de James Surowieki : « The wisdom of crowds » (2), traduit par la suite sous le titre : «La sagesse des foules » (3). Si les foules peuvent s’égarer, il y a aussi une avancée possible dans une prise en compte avisée du collectif. Bien gérée, une expression d’avis multiples peut se révéler beaucoup plus pertinente dans l’observation et la prévision que des expertises isolées. Un groupe d’individus multiples, variés est en mesure de prendre de meilleures décisions et de faire de meilleures prédictions que des individus isolés et même des experts. Certaines conditions doivent être réunies comme la diversité des participants, l’indépendance dans leur expression et un mode efficient d’agrégation des opinions.
La recherche sur l’intelligence collective se poursuit, notamment au MIT (Massachusetts Institute of technology) et elle a mis en évidence des résultats spectaculaires. Dans un livre récent, Emile Servan-Schreiber nous montre « la nouvelle puissance de nos intelligences » en terme marqué : « Supercollectif » (4). Il y a bien « Une force de l’intelligence collective » (5). Et nous en découvrons aujourd’hui toute l’originalité.
Ainsi, « l’intelligence d’un groupe n’est pas d’abord déterminé par le degré d’intelligence de ses membres, mais par la sensibilité aux autres (communication non verbale) et par l’équité du temps de parole qui tient un rôle capital. Les femmes enregistrent dans ce domaine, un score supérieur aux hommes. C’est dans les groupes où le nombre de femmes est le plus représenté que les scores sont les meilleurs » (6). Il y a là une leçon plus générale puisqu’elle met en valeur l’importance de la qualité des relations.
Une vision d’espérance dans un monde en danger
Le nouveau livre de Jürgen Moltmann : « Hope in these troubled times »
Nous avons conscience des multiples menaces auxquelles le monde est confronté aujourd’hui. Mais si le monde est effectivement en péril, la chute n’est pas inéluctable et nous pouvons relever le défi. La vie en nous nous presse de résister. C’est un appel à la mobilisation. Des chemins pour traverser et dépasser la crise nous apparaissent. C’est une cause qui nous dépasse. Nous pouvons y entendre une inspiration divine. C’est là un enjeu théologique.
Au cours des dernières décennies, Jürgen Moltmann nous a appris à discerner et à reconnaître l’œuvre de Dieu dans une dynamique d’espérance. Il l’exprime en ces termes : « L’espérance chrétienne amène dans le présent le futur promis par Dieu et prépare le jour présent à ce futur. Comme Emmanuel Kant l’a dit avec justesse, penser dans la puissance de l’espérance, ce n’est pas être à la remorque de l’actualité, c’est discerner la réalité et éclairer son chemin avec des torches. La catégorie historico-eschatologique est celle du nouveau (« novum ») : l’esprit nouveau, le cœur nouveau, le nouvel être humain, la nouvelle culture, le nouveau chant et, ultimement, la promesse : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21.5) (p VIII).
Jürgen Moltmann vient de publier un livre qui nous aide à affronter les menaces qui abondent dans le monde d’aujourd’hui. Dans sa double version, européenne et américaine, le titre est significatif : « Hope in these troubled times » (L’Espérance en ces temps troublés) et « The Spirit of hope. Theology for a world in peril » (L’Esprit d’espérance. Une théologie pour un monde en péril » (1). C’est dire l’actualité de ce livre.
Le texte en quatrième de couverture exprime parfaitement l’intention de ce livre et nous y reconnaissons l’urgence et la pertinence de cet ouvrage. « Théologien influent, Jürgen Moltmann revient ici au thème qu’il avait puissamment traité dans son œuvre percutante : « La théologie de l’espérance ». Dans le vingt et unième siècle, nous dit-il, l’espérance est défiée par des idéologies et des tendances qui refusent l’espérance et même la vie. La violence terroriste, l’inégalité sociale et économique, et plus spécialement la crise imminente du changement climatique, tout cela engendre un moment culturel empreint d’un profond désespoir. Moltmann nous rappelle que la foi chrétienne a beaucoup à dire en réponse à un monde qui se désespère. « Dans le oui éternel au Dieu vivant, nous affirmons la bonté et le projet en cours de notre fragile humanité. L’amour de Dieu nous donne la force d’aimer la vie et de résister à la culture de la mort ».
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Les églises avant et après le confinement
Rodolphe GOZEGBA
Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…
Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.
Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.
J’écris l’histoire avec Dieu…
Marie Reine Caselani
C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !
Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.
Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !
C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.
Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.
Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.
Sauver la beauté du monde
Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud
« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.
Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).
Une association au service de la petite enfance au Togo
Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.
Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions
1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?
Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.
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“L’avenir de l’homme est la femme. Elle est la couleur de son âme”.
Louis Aragon
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De retour en Centre-Afrique après un doctorat autour de la théologie de l’espérance de Jürgen Moltmann, Rodolphe Gozegba anime l’association A9.
Dans un pays vulnérable confronté au défi de la pauvreté, du dérèglement climatique, des conflits politico-religieux, A9 entreprend une action pacifiante selon deux axes particulièrement innovants : le développement d’une agriculture urbaine visant à l’autonomie alimentaire sous forme de jardins potagers dans une grande ville africaine, et la mise en œuvre d’une formation en vue de la compréhension interreligieuse et interculturelle en partenariat avec l’université de Bangui.
Les bienfaits et les fruits d’une spiritualité plus ouverte et inclusive des pratiques traditionnelles
Suite à l’intérêt qu’a suscité au cours de l’été l’article de Pierre LeBel sur la théologie autochtone au Canada et les déplacements qu’elle propose, Témoins a décidé d’offrir un webinaire sur ce thème avec Pierre LeBel et ses deux invités.
La chrétienté ayant participé à la colonisation des territoires et des peuples dans les Amériques, l’Afrique, en Asie et en Océanie, il s’ensuit que la postchrétienté participe à la décolonisation des territoires et des peuples autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. Que nous proposent les théologiens et les croyants autochtones afin que la foi chrétienne soit véritablement libératrice ? Notre webinaire portera sur le Québec afin de voir comment ses enjeux se réalisent sur le terrain.
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