Un état d’esprit répandu ; un vivier d’expériences.
Une recherche du Pew Research Center

Depuis une trentaine d’année, la spiritualité apparait comme un phénomène qui, tout en se manifestant dans le champ religieux, s’en distingue et se répand rapidement. Au tournant du XXe et du XXIe siècle, la spiritualité devient un objet d’étude privilégié pour la sociologie des religions britannique. Cependant, le phénomène de la spiritualité est étudié sous toutes ses coutures par David Hay dans un livre paru en 2006 : « Something there. The biology of human spirit », présenté sur ce site comme une source d’inspiration majeure (1). David Hay aborde le phénomène sous plusieurs angles : les expériences religieuses et spirituelles ; la vie spirituelle des gens ordinaires ; l’enfance : un berceau de la vie spirituelle. Ici, la spiritualité est définie comme « une conscience relationnelle » comme « relation à la nature, aux autres, à soi-même et à Dieu ». Au cours de la dernière décennie, le développement de la spiritualité s’est tout particulièrement inscrit dans la prise de conscience écologique. Ainsi on pourra lire le livre de Michel Maxime Egger : « Ecospiritualité » (2). L’’auteur nous invite « à redécouvrir la sacralité de la nature, à transformer notre cosmos intérieur et à développer des vertus écologiques comme la sobriété, la gratitude ou encore l’espérance ». La spiritualité, c’est regarder à plus grand que soi (3). Si, de tout temps, la spiritualité s’est inscrite dans la religion chrétienne, elle ne s’y confond plus, et ce mouvement interpelle les cadres du christianisme. Ainsi, en s’interrogeant sur « l’avenir des églises protestantes » (4), le pasteur et théologien Fritz Lienhard constate que « les nouvelles religiosités ne sont pas seulement le fait d’un petit milieu restreint, de la spiritualité alternative, mais tendent à devenir une partie normale de la culture contemporaine ». « Dans une perspective holistique, les nouvelles religiosités refusent de distinguer ce qui relève de la religion et ce qui n’en relève pas. La spiritualité qui lui est liée se retrouve dans tous les domaines de l’existence, s’adressant à l’être humain tout entier ». La recherche américaine s’interroge elle aussi sur les représentations de la spiritualité.

 

Qu’est-ce que la spiritualité ?

Qu’entend-on par spiritualité aux Etats-Unis ? On a donc demandé aux répondants de l’enquête d’expliquer dans leurs propres mots ce que « spirituel » veut dire. 27% définissent « spirituel » en mentionnant des croyances exprimées à travers un vocabulaire religieux. 24% disent aussi qu’ils associent le mot « spirituel » aux connexions, souvent avec Dieu, mais dans quelques cas aussi avec eux-mêmes. 10% des américains associent le terme à la compréhension d’eux-mêmes et à la conduite de leurs propres comportements y compris être aimables ou respectueux, trouver la paix intérieure, du sens, une guidance. Les réponses à cette question ouverte illustrent la difficulté de séparer la « spiritualité » de la « religion » et suggèrent que, pour beaucoup d’américains, il n’y a pas une ligne tranchée de séparation.

Pour explorer plus avant le sens de la spiritualité, l’enquête a présenté aux américains qui se déclarent spirituels une liste d’items en leur demandant lesquels étaient essentiels pour dire ce qu’être spirituel signifiait pour eux.

La plupart des américains spirituels déclarent qu’« être connectés avec quelqu’un plus grand que moi » est essentiel pour se dire étant spirituels.

Effectivement, « être connecté avec quelqu’un de plus grand moi » remporte 74% des suffrages ; être connecté avec Dieu : 70% ; être connecté avec mon vrai moi : 64% : être ouvert d’esprit : 53% ; être connecté avec la nature : 43 % ; suivre une foi religieuse : 40% ; trouver un ensemble de croyances que je me construis pour moi-même : 39 % ; être en connexion avec d’autres personnes : 39 % ; être connecté avec des bien-aimés qui sont décédés : 31 %…

 

Les américains spirituels : quelle proportion ? Quels rapports avec la religion ?

Cette enquête a été réalisée en aout 2023 auprès d’un échantillon représentatif important : 11 201 personnes. Cette échelle rend fiable cette enquête tout en permettant d’étudier les résultats dans les différentes catégories d’une population américaine très diversifiée. Nous n’abordons ici que quelques-uns des aspects de cette importante recherche.

70% des américains adultes se considèrent comme spirituels ou disent que la spiritualité est très importante dans leur vie. Une bonne partie d’entre eux, 48 %, se déclare également ‘religieux’. Au total, on arrive ainsi à la répartition suivante : 48 % : spirituel et religieux ; 22 % : spirituel, mais pas religieux. Les autres parts sont non spirituels : Religieux, mais pas spirituels : 10% ; ni spirituels, ni religieux : 21%.

Nous avions écho de la réaction : « spirituel, mais pas religieux ». Cette réaction traduit un changement d’esprit important. L’enquête nous permet d’en savoir plus sur ce groupe. Pour une bonne part, les gens qui se disent « spirituels, mais pas religieux » ne présentent pas des indicateurs de spiritualité supérieurs aux américains qui se disent à la fois religieux et spirituels. Ils présentent toutefois une caractéristique originale : ils sont beaucoup plus enclins à voir des forces spirituelles à l’œuvre dans la nature.

Les spirituels mais pas religieux (SPR) sont 71 % contre 46 % à croire que des esprits ou des forces spirituelles sont à l’œuvre dans des parties de la nature (montagnes, fleuves, arbres). Ils sont 59 % (contre 35 %) à croire qu’il est « essentiel » d’être connecté avec la nature. Et, de même, ils sont plus nombreux à voir un esprit dans les animaux. Les SPR sont également proportionnellement plus nombreux à passer du temps à regarder en eux-mêmes et à se centrer intérieurement. La grande différence entre les SPR et les religieux spirituels réside dans la faible appétence des SPR pour les croyances et les pratiques religieuses. 20 % (contre 84 %) croient au « Dieu de la Bible ». Ils ont, plus généralement, un jugement critique sur la religion. La pratique est quasiment absente. Comparés aux américains religieux, les « spirituels et pas religieux » tendent à être plus jeunes et notablement plus démocrates.

 

Les croyances spirituelles

Cette grande enquête couvre en détail les croyances, les pratiques et les expériences spirituelles. On se reportera au texte détaillé et nous rapporterons seulement quelques faits significatifs :

  • environ 90 % des américains croient en Dieu ou une autre puissance supérieure
  • 54 % croient au Dieu décrit par la Bible
  • 83 % des américains croient que les humains ont une âme ou un esprit. 81 % déclarent qu’il y a quelque chose de spirituel au-delà du monde naturel

Ces pourcentages sont considérablement plus élevés que leurs homologues européens.

On note également des pourcentages indicateurs d’un christianisme traditionnel : 71 % croient au paradis et 61 % à l’enfer. Cependant 57 % croient surement ou probablement que les défunts seront réunis avec leurs bien-aimés qui sont morts. La possibilité de la réincarnation apparait chez 27 %.

Par rapport à des conceptions classiques, une réalité insolite apparait. C’est la croyance en d’autre esprits ou des forces invisibles. Près des 2/3 des américains (65 %) déclarent croire en des esprits ou des forces spirituelles invisibles. Ce phénomène apparait même chez les sans-religion (près de la moitié). Il apparait aussi que ces esprits peuvent résider dans des lieux naturels comme les montagnes, les rivières ou les arbres, dans des cimetières et même dans des objets. Les pourcentages correspondants sont élevés : 48 % des américains croient que les lieux naturels peuvent « avoir des esprits ou des énergies spirituelles ». Cette croyance aux esprits s’étend aux animaux puisque 57 % des adultes américains croient que les animaux peuvent avoir un esprit ou une énergie spirituelle. Cette croyance est admise dans la plupart des groupes religieux.

L’enquête aborde également la vie après la mort, faisant apparaitre des croyances avec des pourcentages d’adhésions différenciés, mais généralement assez élevés.

 

Les expériences spirituelles.

On assiste aujourd’hui à une prise en compte accrue de l’expérience dans le domaine religieux. Cette tendance est prononcée dans le champ spirituel. Les données apportées par cette enquête sont donc particulièrement précieuses. La psychologie américaine, elle aussi, a commencée à étudier les expériences où se manifestent la « awe », une émotion transcendantale d’admiration et d’émerveillement (5). De grandes majorités d’américains déclarent qu’ils ressentent un profond sens d’émerveillement (« wonder ») (71 %) à propos de l’univers ou un sens profond de paix et de bien-être spirituel ( 66 %) plusieurs fois dans l’année ou plus souvent. Ils sont 46 % à ressentir cette émotion d’admiration de l’univers mensuellement ou plus souvent. Et 44 % ressentent ce profond sentiment de paix mensuellement ou plus souvent. D’autres genres d‘expériences sont moins répandues, mais cependant vécues par beaucoup d’américains. Presque la moitié des adultes américains (45 %) rapportent avoir eu un sentiment soudain de connexion avec quelque chose d’au-delà de ce monde tandis que 30 % déclarent avoir personnellement rencontré un esprit ou une force spirituelle invisible. Ils sont 22 % à ressentir quelque chose au-delà du monde au moins mensuellement. 38 % ont ressenti un fort sentiment que quelqu’un qui était décédé communiquait avec eux d’au-delà de ce monde. 31 % des adultes américains déclarent ressentir un sens profond de connexion avec l’humanité mensuellement ou plus souvent. Ces différents résultats sont également présentés dans leurs différences selon les groupes religieux ou philosophiques et selon les groupes ethniques.

Cette recherche du Pew Research Center sur la spiritualité chez les américains nous parait particulièrement importante. Elle est importante par sa qualité et par son ampleur. L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 11 201 personnes. Et de plus, elle est toute récente puisqu’elle a été effectuée au début du mois d’août 2023. Si le contexte américain est spécifique et que les résultats ne peuvent absolument pas être extrapolés, elle est néanmoins très instructive, car, à notre connaissance, il n’existe pas d’enquête comparable dans d’autres pays. Ces données, provenant d’un grand pays occidental, permettent de réfléchir à la conjoncture générale de la spiritualité en Occident et de formuler des hypothèses sur les réalités spirituelles dans d’autres pays, et notamment au sujet de leur possible sous-estimation.

Aux Etats-Unis même, cette recherche fait ressortir une grande intensité de la vie spirituelle en lien avec celle de la vie religieuse. Si, dans le passé d’autres recherches menées par le Pew Research Center ont fait apparaitre un déclin dans les croyances et pratiques religieuses traditionnelles et si on compte aujourd’hui environ 30 % des américains se déclarant sans religion (6), la critique vis-à-vis de la religion parait encourager une conviction spirituelle puisque 22 % des américains se disent : « spirituels, mais pas religieux ». Au total, la spiritualité étant très majoritairement revendiquée par une composante religieuse qui reste élevée aux Etats-Unis, la manifestation d’une conviction spirituelle est considérable : 70 % des américains se déclarent spirituels. Les croyances fondamentales sont affichées par des majorités écrasantes d’américains : Environ 90 % croient en Dieu ou à une autre puissance supérieure. Plus de 80 % croient que les gens ont une âme ou un esprit.

Manifestement, il y a là une situation particulièrement favorable qui est liée à un contexte culturel et qu’on ne retrouve pas dans d’autres grands pays occidentaux. Mais, en même temps, il est montré qu’une telle situation n’est pas incompatible avec la vie d’un pays moderne dont la civilisation est, de plus, influente dans le monde. Il faut surtout bien noter qu’il ne s’agit pas ici de religion, mais de spiritualité comme cela parait dans le développement d’un groupe qui s’affiche : spirituel, mais pas religieux. Comme nous l’avons montré au départ, depuis une trentaine d’années, on assiste à une montée de la spiritualité comme un phénomène reconnu comme tel et pouvant être étudié dans toutes ses dimensions comme cela a été le cas dans le livre de David Hay : « something there » (1). On peut présumer, comme nous y invite également les fines observations de Fritz Leenhard dans sa réflexion sur la conjoncture des églises protestantes (4), une expansion de la spiritualité en Europe, Certes, il n’y a ici aucune recherche comparable à celle qui a été réalisée aux Etats-Unis par le Pew Research Center et la sociologie des religions peut paraitre timide en regard. Cependant, depuis quarante ans, il existe en Europe « un programme d’enquêtes internationales sur les valeurs des européens » (7). Ces enquêtes, réalisées de dix ans en dix ans, comportent un volet sur les croyances et les pratiques religieuses. Il y a là un remarquable instrument de travail pour suivre l’évolution du paysage religieux. Conscient de la recomposition du paysage religieux et pressentant le développement de nouvelles tendances et désirant les tester, les auteurs de l’enquête de 2008 (8) avaient introduit deux nouvelles questions. On a appris ainsi que près de la moitié des français (47 %) déclaraient « avoir leur propre manière d’être en contact avec le divin sans avoir besoin des églises ou des services religieux ». De même, 41 % des français manifestaient explicitement leur intérêt pour la spiritualité.

La recherche américaine confirme également la réalité des expériences spirituelles telles qu’elles ont été mises en évidence en Angleterre par Alister Hardy et rapportées dans le livre de David Hay. Dans un article sur « la sociologie du mysticisme » (9), un sociologue canadien Mike Sosteric « met en valeur l’étendue des recherches entreprises dans le champ de l’expérience religieuse en rappelant l’œuvre pionnière de William James… Ces expériences ne sont pas un phénomène marginal… L’expérience mystique est un fait plus répandu qu’on imagine… ». Ainsi, « le psychologue américain Abraham Maslow a passé la majeure partie de sa carrière à étudier les « peak experiences » (les expériences de sommet) (vocabulaire naturaliste pour les expériences mystiques) ». Sur un autre registre, une récente recherche a montré que les expériences de ‘awe’, une émotion transcendantale d‘émerveillement et d’admiration étaient plus communes qu’on imaginait. Or la recherche sur la spiritualité aux Etats-Unis vient confirmer cette découverte en montrant une familiarité massive des américains avec les expériences spirituelles. Ainsi « une grande majorité des américains déclare ressentir un sens profond d’émerveillement (« a deep sense of wonder ») à propos de l’univers (71 %) et un ressenti profond de paix et de bien-être spirituel (66 %), plusieurs fois dans l’année ou plus souvent ». Sans doute, l’intensité en est variable. Mais une autre donnée nous met en présence d’une expérience particulièrement prononcée. « Presque la moitié des adultes américains (45 %) déclare avoir eu un sentiment soudain de connexion avec quelque chose d’au-delà de ce monde ». Ces données peuvent être envisagées comme un appel à étudier davantage ce phénomène en dehors de la sphère américaine, car il est possible qu’il soit sous-estimé en fonction des réticences de la culture dominante.

Cette recherche nous amène à nous poser une autre question, à vrai dire, pour nous inattendue. On découvre en effet dans cette enquête auprès des habitants d’un grand pays engagé dans la civilisation moderne, une proportion substantielle des enquêtés exprimant une croyance dans les esprits. Ainsi 48 % des américains croient que les lieux naturels peuvent avoir des esprits ou des énergies. On pouvait envisager un tel résultat sur d’autres continents. Nous sommes donc interpellés dans nos représentations. Reconnaissons que ces représentations se sont établies au cours des derniers siècles, forgées à la fois par un genre d’approche scientifique et par une théologie s’accommodant en conséquence d’un monde désenchanté dans un face-à-face entre Dieu et les hommes. Nous sommes entrés aujourd’hui dans une nouvelle théologie : théologie trinitaire, théologie de la création, théologie de l’Esprit (10). Mais il reste une question délicate qui ne relève pas de notre compétence. Qu’en est-il des esprits ? Or nous venons de rencontrer un livre édité par des théologiens pentecôtistes d’avant garde : Veli-Matti Kärkäinen, Kisteen Kim et Amos Yong, tous trois professeurs à la Faculté de théologie Fuller aux Etats-Unis : « Interdisciplinary and religio-cultural discourses on a Spirit-Filled World : Loosing the spirits » (11). Le titre de l’introduction précise le propos : “On Binding, and loosing, the Spirits navigating and engaging a Spirit-Filled World”. Il est donc question ici de lacher les esprits (loosing the spirits), les mettre en évidence Amos Yong évoque les civilisations passées ou présentes où l’on reconnait la présence de beaucoup d’esprits. Si les esprits ont été éliminés dans un paradigme rationaliste et matérialiste, ils réapparaissent dans un monde « réenchanté ». Non seulement le Saint-Esprit n’est plus le parent pauvre de la théologie chrétienne, mais un rapport s’établit avec la résurgence des esprits dans une théologie de l’Esprit pluraliste « pneumatological pluralism ». C’est aussi un appel au discernement des esprits (1 Corinthiens 12.10). Ce livre collectif, d’une grande richesse dans la diversité de ses apports et des savoirs impliqués, intervient dans un contexte où la recherche sur la spiritualité aux Etats-Unis nous invite à nous poser de nouvelles questions.

Au total, cette enquête sur la spiritualité parmi les américains nous parait un pas majeur dans la recherche sur la spiritualité. A notre connaissance, il n’existe aujourd’hui rien de comparable. On peut espérer qu’elle va susciter une émulation. Car la culture américaine est évidemment spécifique. Mais elle participe également, et très notablement, à la culture occidentale. En analysant les différentes composantes de la spiritualité aux Etats-Unis, cette enquête met en évidence l’ampleur du phénomène. Elle nous permet de confirmer certaines hypothèses comme l’existence et l’importance des expérience spirituelles. Elle nous surprend également et elle fait apparaitre de nouvelles questions.

Et considérant nos parcours de foi, elle nous appelle à reconnaitre, à travers les expériences, l’œuvre de l’Esprit et à considérer l’apport de la méditation et de la contemplation qui, elles-mêmes, peuvent bénéficier de ces expériences (12).

Jean Hassenforder

 

  1. La vie spirituelle comme une « conscience relationnelle ». Une recherche de David Hay sur la spiritualité d’aujourd’hui : https://www.temoins.com/la-vie-spirituelle-comme-une-l-conscience-relationnelle-r/
  2. Ecospiritualité : https://vivreetesperer.com/ecospiritualite/
  3. Reliance : une vision spirituelle pour un nouvel âge : https://vivreetesperer.com/reliance-une-vision-spirituelle-pour-un-nouvel-age/
  4. Dans le contexte d’une nouvelle culture, quel avenir pour les églises protestantes ? : https://www.temoins.com/dans-le-contexte-dune-nouvelle-culture-quel-avenir-pour-les-eglises-protestantes/
  5. Comment la reconnaissance de l’admiration et de l’émerveillement exprimées par le terme : « awe » peut transformer nos vies : https://vivreetesperer.com/comment-la-reconnaissance-et-la-manifestation-de-ladmiration-et-de-lemerveillement-exprimees-par-le-terme-awe-peut-transformer-nos-vies/
  6. About three-in-ten US adults are now religiously unaffiliated: https://www.pewresearch.org/religion/2021/12/14/about-three-in-ten-u-s-adults-are-now-religiously-unaffiliated/
  7. Comment le paysage religieux en France a complètement changé en quarante ans : https://www.temoins.com/comment-le-paysage-religieux-en-france-a-completement-change-en-quarante-ans/
  8. L’émergence d’un nouveau paysage religieux en France : Croire sans appartenir : https://www.temoins.com/lemergence-dun-nouveau-paysage-religieux-en-france-croire-sans-appartenir/
  9. La sociologie du mysticisme : https://www.temoins.com/la-sociologie-du-mysticisme/
  10. A cet égard, la théologie de Jürgen Moltmann est exemplaire : https://lire-moltmann.com
  11. Veli-Matti Kärkäinen, Kisteen Kim et Amos Yong : Interdisciplinary and religio-cultural discourses on a Spirit filled World : Loosing the Spirits, 2013… Accès au texte en PDF à travers Academia. Quatre grandes parties : Spirits in theology and religion ; The Spirits in theology and culture ; The Spirits and the polis ; The Spirits of Nature and the Cosmos;
  12. Ébloui par l’émerveillement : https://vivreetesperer.com/ebloui-par-lemerveillement/
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