A partir de 1999, ayant formé une petite équipe de recherche à Témoins, nous nous sommes réunis pour analyser la démarche de notre association comme mouvement de foi et espace de réflexion. Constatant le déphasage des institutions, nous nous donnions pour but de le mettre en évidence et, en regard, de repérer et de présenter les initiatives innovantes. De lecture en lecture, notre perspective était internationale et interconfessionnelle. C’est peu dire que parmi les livres que nous lisions, l’un d’entre eux a émergé : « Le pèlerin et le converti (1) ». Dans cette « religion en mouvement », nous pouvions nous reconnaître et mieux envisager les voies de changement. Cependant, quand on relit ce livre aujourd’hui, il a gardé toute sa pertinence dans le dévoilement des ressorts des comportements. L’auteur, Danièle Hervieu-Léger, a ensuite accepté de répondre à une interview pour Témoins à propos de « l’autonomie croyante » (2). Cet article a été une source d’inspiration et de référence. Dans la poursuite du site, nous avons continué à fréquenter la pensée sociologique de Danièle Hervieu-Léger (3). Aussi voulons nous saluer la récente parution d’un nouveau livre de Danièle Hervieu-Léger : « Religion, utopie et mémoire » (4), qui, à partir du questionnement d’un de ses collègues, Pierre Antoine Fabre, présente son parcours de recherche, son parcours professionnel, son parcours de vie et son itinéraire spirituel. C’est un petit livre très dense, très riche qui nous renseigne sur le chemin suivi par Danièle Hervieu Léger (DHL, initiales que nous reprendrons par la suite), mais aussi sur l’évolution de la sociologie de la religion en France dont elle a été une personnalité motrice et plus largement aussi sur les changements en cours dans l’enseignement supérieur où DHL a occupé des fonctions majeures de direction comme présidente de l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) et, à ce titre, initiatrice d’un projet de campus pour les sciences humaines et sociales, le Campus Condorcet à Aubervilliers. S’il nous concerne tous, ce livre est donc écrit également en fonction des nombreux collègues avec lesquels DHL a longuement collaboré. C’est l’histoire d’un milieu scientifique et du rôle pionnier qu’elle y a joué, aussi bien dans la recherche et la formation de jeunes chercheurs que de son rôle moteur dans les organes de direction. Nous nous attacherons ici à son œuvre en sociologie de la religion puisque celle-ci a éclairé notre compréhension.

 

Un parcours de recherche

Ce livre nous permet de suivre le parcours de DHL et, par suite, de mieux comprendre son apport.

Après des études à Sciences Po, DHL s’oriente vers une maitrise de sociologie et d’anthropologie. Elle s’y consacre, entre autres, à l’écriture de son premier travail de recherche : « Une ethnographie du Centre des étudiants catholiques de Science Po, centrée sur la question du pouvoir et de la régulation au sein d’un groupe religieux » (p 44). Cette année-là, se décide son orientation universitaire. « Mes études antérieures en droit et en sciences politiques m’avaient beaucoup appris sur le fonctionnement de la société, mais elles avaient laissé un point aveugle, celui du rêve, du travail de l’imagination, qui devient capable lorsque les circonstances historiques sont mures, de mobiliser un collectif et de renverser un ordre institutionnel établi (p 44). On lui conseilla de prendre contact avec Henri Desroches présenté comme « l’homme des utopies ». Celui-ci approuva son projet d’étudier « les mutations politiques du rêve religieux chez les étudiants catholiques ». (p 45). Elle va donc suivre son séminaire et, parallèlement, celui de Jean Seguy. En juin 1971, DHL soutient une thèse de troisième cycle sous le titre : « Mission étudiante 1966-1970. Essai de sociologie d’un développement idéologique » (p 51). Elle poursuit ensuite son parcours en écrivant un nouveau projet sur les expériences de « communautés de base » catholiques en France. Elle-même est engagée, avec son mari, Bertrand Hervieu, dans « une expérience de communauté urbaine, totalement séculière, mue par le rêve d’un nouveau cours politique, mais demeurant porteuse d’une dimension spirituelle (p 55). Installée à Morsang sur Orge, pratiquant une mise en commun des biens, la communauté était fortement engagée dans les luttes politiques et féministes du moment » (p 56). DHL a élargi ensuite son champ de recherche en envisageant d’autres expériences communautaires. Avec son mari, lui aussi sociologue dans le domaine de la ruralité, elle a enquêté dans les communautés néo-rurales, « dans la plupart des cas, le fait de jeunes urbains désireux d’inventer en référence rêvée à un imaginaire rural et paysan auquel ils étaient le plus souvent totalement étrangers » (p 67). « J’y ai acquis la conviction que l’enquête de terrain est le ressort incontournable de l’imagination sociologique, comme l’est l’exploitation de l’archive pour le travail de l’historien » (p 68). Deux livres en sortiront. En 1974, DHL obtient l’unique poste ouvert en sociologie au CNRS et elle entre dans le Groupe de sociologie des religions.

A la suite d’une demande d’un manuel de sociologie des religions, demande qui n’aboutit pas, DHL prend l’initiative d’écrire un autre livre généraliste paru en 1985 : « Vers un nouveau christianisme. Introduction à la sociologie du christianisme occidental », un livre qui nous a ouvert un horizon international.

En 1985, DHL effectue un séjour de recherche à l’Université Harvard. Ce fut une opportunité pour étendre son réseau de rencontres à l’échelle internationale. Ce fut également un moment de mise au point et d’intense réflexion.

Au vu des évènements, il était acquis que le paradigme de la sécularisation était inadéquat. Et aussi, le religieux n’était plus enfermé dans les institutions. « Il fallait saisir, dans une vue beaucoup plus large, l’ensemble des manifestations d’une spiritualité de l’individu, peu ou pas canalisée par les institutions religieuses, mais susceptibles de faire naitre des formes inédites de communalisation en leur sein ou en dehors de celles-ci » (p 87). Dans le contexte d’approches qui s’opposaient : « substantiviste » à l’encontre de « fonctionnaliste », DHL a choisi une autre hypothèse dont elle a décidé de faire le pivot de la boite à outils conceptuels dont elle voulait se doter : « celle d’une approche du religieux qui laissant délibérément le côté de la croyance, s’attacherait exclusivement à la manière dont le croyant légitime de croire ce qu’il croit et construit, ce faisant, son apport à son environnement et à l’histoire » (p 90). « Plus précisément, j’entendais m’attacher au processus par lequel, dès que l’on se revendique comme « croyant religieux », le fait même de s’inscrire dans une lignée de témoins configure, selon les dispositions sociales et les circonstances historiques impliquées dans cette revendication, un rapport spécifique au monde » (p 90). DHL nous fait part de la poursuite de sa réflexion. « On sait bien que les « choix théoriques » proviennent, la plupart du temps, d’une longue rumination de pensée » (p 93). Dans ce parcours, elle montre l’apport de la sociologie de Maurice Halbwachs. « La sociologie halbwachsienne, par l’accent qu’elle plaçait sur la dynamique créative de la mémoire, permettait de nouer ensemble la dimension « sécuritaire » associée à la vision de la continuité que tout récit religieux s’applique à mettre en forme à travers la reprise continue du récit fondateur et la dimension utopique que cette reprise, toujours effectuée à partir des données du présent, permet de déployer en fonction de l’avenir » (p 93). En quelques pages, DHL nous explique comment elle a réussi à rassembler « les éléments fondamentaux de sa boite à outils ». Elle a choisi de « désigner comme religieux cette dynamique de recomposition du temps, qui fait du retour vers un passé fermé, mais constamment réinventé, le principe du rapport à un futur non écrit » (p 94). DHL nous expose là la genèse  des choix théoriques qui donnent assise à son livre fondamental paru en 1993 : « La religion pour mémoire ». A partir de là, DHL va poursuivre « l’opérationnalisation des outils de pensée dont elle s’est dotée sur des terrains empiriques successifs : d’abord sur celui des expressions mobiles et modulables de la religiosité gouvernée par les choix singuliers des sujets croyants ; sur celui des logiques et formes paradoxales de la communalisation religieuse intensive en régime d’individualisation du croire ; enfin à travers le processus d’ « exculturation » du catholicisme romain dans une France de plus en plus étrangère à la matrice religieuse de sa propre culture » (p 98). C’est dans cette période, en 1999, que DHL publie son livre : « La religion en mouvement. Le pèlerin et le converti », qui a été pour nous, comme pour son collègue intervieweur (p 12), un livre particulièrement inspirant. Ce parcours personnel de DHL s’est poursuivi à une époque où deux générations se sont croisées. DHL a bien connu la première dans le cadre du Groupe de sociologie des religions et elle a participé très activement à la formation de la seconde à travers la direction de très nombreuses thèses. Vers la fin de sa carrière, DHL s’est investie dans d’importantes fonctions institutionnelles. Ce livre en rapporte une mémoire qui passionnera ses nombreux collègues.

 

Un parcours spirituel

Ce livre qui s’attache principalement à la mise en évidence de la dynamique de recherche, puis au parcours institutionnel de DHL, nous apporte également quelques informations sur son parcours de vie.

DHL est née en 1947 à Paris. Dans ce calendrier, sa jeunesse a été marquée par les évènements de 1968. Elle a vécu une enfance et une adolescence dans une ambiance familiale équilibrée et active intellectuellement. Ses parents étaient professeurs dans l’enseignement public. « Sur le plan religieux, mes parents appartenaient à une mouvance catholique progressiste, peu encline à la piété, à la pratique peu régulière, avec une dose d’anticléricalisme qui m’a précocement convaincu que le christianisme était chose importante, mais que l’institution qui s’en prétendait le dépositaire était d’une fiabilité sujette à caution » (p 31). Sa mère était très tôt engagée. Ancienne responsable de la Jeunesse étudiant chrétienne (JEC)… elle n’avait pas digéré la condamnation romaine des prêtres ouvriers en 1954… Elle se rapprocha de l’Église au moment du Concile Vatican II, mais ses espoirs de renouveau furent violemment déçus par la publication de Humanae Vitae… Bref, l’Église lui inspirait une révérence toute relative (avec une aversion marquée pour le culte marial !) au regard du prix qu’elle accordait à l’Évangile et à la communion des saints qu’elle interprétait d’une façon plutôt libérale… Sans doute, est-ce à cet environnement chrétien, à la fois concerné et distancié, que je dois de n’avoir jamais, à la différence de plusieurs collègues de la génération précédente et de quelques uns issus de la même génération que moi, ressenti le poids d’une relation personnelle passionnée et contrariée à l’institution romaine » (p 32).

Dans la profonde attache de sa famille à l’État républicain, il était naturel que DLH choisisse la section de service public dans ses études à Sciences Po. Elle milite d’abord activement dans le syndicalisme étudiant, puis tardivement, en 1967, au début de la troisième année, elle se rapproche du Centre Saint-Guillaume, centre des étudiants catholiques de Sciences-Po. « Les proposions du centre en matière théologique et biblique avaient fini par me convaincre que l’engagement chrétien et catholique n’était pas inévitablement submergé par la dévotion bêlante et le renoncement à l’intelligence » (p 34). Elle se mit à lire de la théologie. Les premières lectures allèrent, de Luther à Bonhoeffer aux théologiens de la mort de Dieu , de Congar et Lubac à Karl Rahner et Hans Kung en passant par les théologiens de la libération. Mais ce sont des rencontres personnelles avec des jésuites qui ont joué, juste avant 1968, un rôle particulièrement important (p 31). Ainsi la rencontre avec Michel de Certeau a été féconde. Elle a noué avec lui un lien d’amitié qui a duré jusqu’à la fin de sa vie. « Dans le moment clef des années 1967-1968, c’est par son intermédiaire que je suis entrée dans les débats complètement inédits pour moi autour des rapports entre la foi et la raison et des relations entre le christianisme et la culture » (p 36-37). Très engagée dans les évènements de 1968, DLH a été très impliquée dans les débats correspondants chez les étudiants catholiques. En 1967-1968, elle avait accédé à des responsabilités au sein de l’équipe nationale de la Mission étudiante. « Dans le bouillon de culture politico-religieuse, les débats étaient intenses. Ils tournaient tous autour du fossé culturel qui se creusait entre l’Église et la société. La préoccupation principale n’était déjà plus d’« ouvrir l’Église au monde… Cette proposition avait animé l’équipe précédente animée par l’élan post-conciliaire, mais elle avait déjà, à nos yeux, fait la preuve de son impuissance à réhabiliter la pertinence du message chrétien dans un monde définitivement sécularisé… Il fallait, pour nous, faire advenir un monde nouveau au sein duquel ce message retrouverait sa force de proposition en en portant les idéaux à leur véritable accomplissement » (p 38). Les débats qui avaient cours au sein de ce réseau, étaient d’une extrême vivacité entre deux tendances : les « religieux » et les « politiques », entre ceux qui appelaient à la conversion individuelle de chaque chrétien comme ferment de changement du monde et ceux qui avaient en tête la radicalité utopique et eschatologique d’un monde nouveau à faire advenir » (p 39). DLH nous dit comment l’apport de Michel de Certeau, « critique de toutes les absoluités, dans leurs versions chrétiennes autant que dans leurs versions séculières, et notamment politiques » (p 41), l’a aidé à faire face au « retour subreptice du théologico-politique qui se dessinait du coté des « chrétiens révolutionnaires » des années 1970, et à résoudre plus tard la question toujours brulante, chez les spécialistes des sciences sociales, des religions, de la cohabitation de la pratique scientifique et d’une possible affiliation chrétienne » (p 42).

Le contexte religieux des années 1968, vécu par DLH au Centre Saint-Guillaume et à la Mission étudiante a été l’objet de ses premiers travaux de recherche. Rappelons que sa thèse de troisième cycle soutenue en 1971 avait pour titre : « La Mission étudiante (1966-1970). Essai de sociologie d’un développement idéologique ».

A la fin du livre, DLH exprime l’évolution de sa quête spirituelle. « Je suis née dans le catholicisme au sein duquel j’ai été socialisée, de façon classique, mais d’autant plus libre que je n’ai rien connu d’autre que l’école publique et le contexte plutôt progressiste d’une paroisse en banlieue ouvrière. Mais c’est à l’adolescence que mon rapport avec l’Église a vraiment pris corps. En 1962, à l’ouverture du concile Vatican II, j’avais quinze ans. Mon identité chrétienne personnelle s’est entièrement construite en référence au rêve de rénovation de la présence chrétienne au monde que la séquence conciliaire venait d’ouvrir… Je suis, spirituellement parlant, un enfant du Concile » (p 151). Du Concile, DLH espérait une nouvelle Réforme. Là « se trouve sans doute le point de départ d’une affinité personnelle grandissante avec le protestantisme réformé qui s’enrichit, bien plus tard, de ma rencontre – via Ernst Troelsch – avec une pensée théologique d’orientation libérale, offrant de précieux instruments de pensée des rapports entre le christianisme, l’histoire et la modernité » (p 151).

Déçue par les atermoiements qui ont suivi la fin du concile Vatican II, DLH retrouve de l’enthousiasme au moment de 1968. « Si le changement profond qu’annonçait le Concile avait été tué dans l’œuf, la révolution conduirait peut-être l’Église à se réinventer pour prendre sa part du cours d’un monde nouveau » (p 153). « Comme beaucoup d’autres catholiques de ma génération, j’ai rêvé alors d’une Église engagée et fraternelle… J’entendais participer à l’émergence de cette Église, inspirée par les premières communautés chrétiennes, mue par le seul Évangile et placée aux avant-postes d’un mouvement d’humanisation de la société qui valait dans la logique accomplie de l’Incarnation, divinisation de l’homme et du monde » (p 153).

Pendant quelques années, DLH s’est investie intensément. Ce mouvement échoua. Cet échec « sonna, pour moi, le glas de mes espoirs de voir l’institution romaine s’engager dans la voie d’un accomplissement contemporain et œcuménique des grandes intuitions de la Réforme, touchant au premier chef à la liberté du chrétien. Mais la déperdition utopique n’était pas moindre du côté du mouvement social qui explosait en plein vol, non seulement du fait de la reprise en main étatique… mais plus gravement du fait du dévoiement totalitaire de l’idéal d’accomplissement humain individuel et collectif dont il était porteur… » (p 155). Si ce « double désillusionnement fut un drame pour beaucoup », DLH le surmonta grâce à une vie conjugale et familiale heureuse et le fait « d’avoir trouvé, du côté de la sociologie des religions, la possibilité de mobiliser activement les intérêts intellectuels qui avaient été – je le vis à ce moment là – la colonne vertébrale de mon engagement militant » (p 155).

Aujourd’hui, si il lui fallait définir sa position croyante, DLH pourrait dire qu’« elle est une chrétienne non déiste, de lignée catholique et d’affinité spirituelle et théologique réformée » (p 152).

Ce livre nous permet de mieux comprendre pourquoi, très tôt, l’approche sociologique de Danièle Hervieu Léger a été si bien accueillie à Témoins. Cette approche a répondu au besoin de nous situer dans un environnement en rapide changement, tant sur le plan individuel que sur le plan institutionnel. Mais, sans doute, il y a plus. Si le point de départ de Témoins dans son mouvement de foi et sa quête d’un témoignage évangélique (5) et celui de Danièle Hervieu-Léger dans son contexte étudiant catholique engagé dans le mouvement de 1968, sont différents, ils valorisent une dimension communautaire et s’inscrivent dans une vision d’avenir, ce que Danièle Hervieu-Léger exprime dans le terme d’utopie, bien présent dans le titre de son livre : « Religion, utopie, mémoire ». Cependant, ce livre nous rapporte également un parcours particulièrement original et fécond. Nous y découvrons l’émergence et le cheminement d’une pensée, et parallèlement l’évolution du milieu qui l’accueille. Cette autobiographie est aussi en quelque sorte une introduction à la sociologie des religions en France au cours des dernières décennies. Nous pouvons apprécier le rôle moteur que Danièle Hervieu-Léger a joué dans cette conjoncture.

Jean Hassenforder

 

  1. Danièle Hervieu-Léger. Le pèlerin et le converti. La religion en mouvement. Flammarion, 1999. En poche : Champs Flammarion
  2. L’autonomie croyante. Questions pour les Eglises : https://www.temoins.com/jean-hassenforder-lautonomie-croyante-questions-pour-les-eglises/
  3. Le paradoxe de la scène religieuse occidentale. Une conférence de Danièle Hervieu-Léger, le 5 février 2014 : https://www.temoins.com/le-paradoxe-de-la-scene-religieuse-occidentale-une-conference-de-daniele-hervieu-leger-le-5-fevrier-2014/ Comprendre les changements actuels dans notre manière de croire : https://www.temoins.com/comprendre-les-changements-actuels-dans-notre-maniere-de-croire/
  4. Danièle Hervieu-Léger. Présentation par Pierre-Antoine Fabre. Religion, utopie et mémoire. Éditions EHESS, 2021
  5. La genèse de Témoins : communauté chrétienne interconfessionnelle 1973-1986 : https://www.temoins.com/la-genese-de-temoins-communaute-chretienne-interconfessionnelle-1973-1986-redaction-en-1996/
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