« Le Dieu de l’impossible »*, sous ce titre, tout à fait justifié, Claudine Jacquin, pasteure retraitée de l’église protestante unie de France, partage des moments de sa vie spirituellement forts et, à travers eux, son cheminement avec Dieu, avec elle-même et avec les autres.

Comme tous les témoignages ceux-ci sont à la fois uniques et analogues à d’autres témoignages riches et réconfortants. Ils nous parlent de guérisons, de pardons, de délivrance. Ils sont donnés d’une manière simple et brève, étayés de versets bibliques. Ils font montre d’une vérité qui n’occulte pas les parts d’ombres et de doutes. Ils s’ouvrent par instants sur des approches inhabituelles à nos pratiques cultuelles. Rien d’original. Certes. Et pourtant ! Ils jaillissent d’un vécu tellement à l’écoute du Seigneur qu’ils donnent envie, non de tant de voir des miracles que de vivre une relation comparable avec Jésus. Qu’importe si deux ou trois chapitres me déroutent un peu, tous sont porteurs d’une force inouïe et d’une tranquille invitation à interroger notre amour quotidien pour le Seigneur et pour ceux qu’Il place sur notre route.

Ce livre n’est pas le récit d’une vie. Les 16 chapitres qui le composent, tels des spots, mettent juste en lumière quelques faits, particulièrement forts et intenses, d’une vie désireuse d’obéir à la voix du Seigneur. Ces chapitres ont des titres. Exemples : « Une Bible rescapée de la Shoa », « Le faux contrat », « Prier pour son ennemie ». Ce dernier n’est pas le dernier. Il est le plus bouleversant.

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*« Le Dieu de l’impossible », de Claudine Jacquin, 112 pages, éditions l’Oasis, 2019

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