*Ancien testament, livre des Nombres chapitre 22, versets 21 à 35.

* Arto Paasilinna est né dans un camion, en plein exode ; sa famille, fuyant les armées nazies, est chassée vers la Norvège, puis la Suède et la Laponie finlandaise. Paasilinna – qui signifie en finnois “forteresse de pierre” – est un nom inventé par son père, qui s’était fâché avec ses parents au point de changer de nom. Dès l’âge de treize ans, il exerce divers métiers, dont ceux de bûcheron et d’ouvrier agricole. A vingt ans, il décide de reprendre ses études afin de devenir journaliste et va à l’école Supérieure d’éducation populaire de Laponie (1962-1963). Il entre ensuite, comme journaliste-stagiaire, au quotidien régional Lapin Kansa (Le peuple lapon). Parlant de cette époque de sa vie, Paasilinna a indiqué : “J’étais un garçon des forêts, travaillant la terre, le bois, la pêche, la chasse, toute cette culture que l’on retrouve dans mes livres. J’ai été flotteur de bois sur les rivières du nord, une sorte d’aristocratie de ces sans-domicile fixe, je suis passé d’un travail physique à journaliste, je suis allé de la forêt à la ville. Journaliste, j’ai écrit des milliers d’articles sérieux, c’est un bon entraînement pour écrire des choses plus intéressantes”.
Il collabore de 1963 à 1988 à divers journaux et revues littéraires. Il est marié à Terttu Annikki Paasilinna, née Kasper. Il a deux fils : Jyrki Petteri (1964) et Janne (1967). Paasilinna habite à Espoo près d’Helsinki.

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