« Une église en transformation ? A questions nouvelles approches nouvelles »

En attendant le compte rendu qui sera mis prochainement sur le site voici déjà quelques mots sur le ressenti général de la journée. Une centaine de personnes, de différents pays et dénominations ecclésiales sont venues.

La diversité et la richesse des interventions furent appréciées de tous. Alors que le lieu, au cœur de Paris, offrait, outre une belle salle, un jardin fleuri et de surcroît le 4 octobre ensoleillé, peu de personnes ont pris le temps de s’y promener durant les pauses. La plupart ont préféré saisir ces occasions pour échanger, nouer des contacts, recueillir des informations sur ce que les uns et les autres vivaient comme innovations. La qualité des intervenants porteurs d’expériences fortes et passionnantes justifiait que l’on désire prolonger le dialogue avec eux.

Animée avec brio par Marie Thérèse Plaine la journée s’est déroulée sans hiatus dans le respect du timing pour le bonheur de tous. Gabriel Monet a introduit la journée par une courte réflexion sur ce verset d’Isaïe 54 « Elargis l’espace de ta tente… »  qu’il a mis en lien de façon pertinente avec un petit test nous invitant, quand il le faut, à savoir sortir de nos cadres habituels de pensée.

Le ton était donné. Les exposés, les tables rondes et les temps de questions réponses et de débats se sont succédés, certains surprenants, d’autres émouvants, tous interpellants et encourageants. En conclusion, le sentiment général était cependant que le chantier restait encore largement ouvert et comme l’a bien résumé dans sa synthèse finale Gabriel Monet : « Pour que l’église ne meure il faut des semeurs ». Oui, il faut de nouveaux semeurs de l’évangile dans une société qui a profondément changé (cf. l’exposé de Jean Hassenforder), qui ne lit plus (cf. l’exposé d’Henri Bacher <<Voir sa vidéo sur une nouvelle technologie … pour la diffusion de l’Evangile>>), qui a plus que jamais besoin de voir dans l’église ce signe de la présence de Dieu : l’amour (cf. l’exposé de Gilbert Bélézikian) et de jeter un pont entre la tradition et les valeurs de la modernité ou post modernité (cf. l’exposé de Jonny Baker)

Plusieurs de ces nouveaux semeurs sont déjà à l’œuvre, comme ont pu le montrer, outre les 4 intervenants des exposés, les huit participants aux tables rondes. Ils sont en effet à l’œuvre : dans le quartier de la Défense avec Michel Anglarès, dans le quartier du Marais avec Gilles Boucomont, près de Grenoble avec Matthew Glock, à Besançon avec Jean René Bruandet, dans les églises de maisons avec Daniel Schaerer, en Belgique avec Eric Zander, à Valréas avec Pascal Geoffroy.

Avant de terminer, un mot encore de remerciement à ceux et celles qui ont admirablement assuré l’intendance.

D’une telle journée nous sommes repartis stimulés et plein de reconnaissance envers Dieu.

 Françoise Rontard

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