Il y a dans les aquarelles de Véronique Legros-Sosa, un charme auquel beaucoup d’entre nous sommes sensibles. Aussi nous la remercions d’avoir accepté de présenter sa peinture sur une galerie de Témoins. ** Voir la galerie ** .  Véronique répond ici à quelques questions sur son parcours et sur son oeuvre.

 

 

Dans quel contexte avez vous commencé à peindre? 
Je peins depuis que je suis petite. En 1984, j’ai intégré l’EDAAG (Ecole Départementale d’Arts Appliqués de la Gironde).  Pendant 3 ans, j’ai appris plusieurs techniques de peinture et de dessin. J’ai découvert l’aquarelle en 1997 et, depuis, je ne peins qu’avec ce medium.  

Quelle était à l’époque votre motivation?
Je n’avais pas de motivation particulière, c’était une évidence…Dés que j’avais un moment je gribouillais.

Comment votre peinture a-t-elle évolué dans le temps dans les thèmes et dans le style? 
J’aime particulièrement peindre la pluie et même si je peins d’autres thèmes (les galeries marchandes, la Chine),  j’y reviens toujours. Je pense qu’avec le temps ma peinture se simplifie, je ne garde que l’essentiel.

Quels sont les peintres que vous appréciez et dont vous vous sentez proches ? 
J’aime la peinture de William Turner, celle de John Sargent et Claude Monet.

Comment votre activité de peintre s’inscrit-elle dans le milieu artistique où vous vivez ?
De manière complémentaire.  Mon mari (le chanteur Théozed) et un ami pianiste (Dominique Fauchard) vivons actuellement une aventure artistique qui va totalement dans ce sens.  Depuis quelques mois, nous proposons un spectacle intitulé “une voix, dix doigts, un pinceau” dans lequel nous mélangeons “en live” nos trois modes d’expression. ** Voir le site ** 

Quel sens pensez-vous exprimer à travers votre peinture?  
Pensez-vous transmettre un   message? Si oui, lequel? Par principe, je n’explique pas mes peintures. Chacun peut y lire ce qu’il souhaite avec son histoire, ses envies, ses besoins, ses espérances… Dire ce que j’ai voulu peindre, c’est un peu comme “voler” le ressenti de quelqu’un. A l’inverse, j’aime beaucoup entendre les histoires que les personnes y lisent. Ce que je peux ajouter, c’est que j’aime la lumière. 

Quel rapport voyez-vous entre votre itinéraire spirituel et le cheminement de votre peinture? 
Ils sont indissociables  Je ne me souvient plus qui a dit “on ne peint jamais que soi”. Dieu est dans ma vie, comme dans ma peinture.

Interview de Véronique Legros-Sosa.
  Questions de Jean Hassenforder

Share This