Qu’est-ce que la conversion ?

Église Holy Trinity, Lakefield, Québec, Canada

J’ai fêté, en juillet 2023, le 50e anniversaire de ma conversion à Jésus, le Christ. Nous étions au cœur de l’été 1973, alors que je vivais avec trois amis dans une petite cabane avec eau froide et une bécosse (latrine extérieure) à Lakefield, Québec (Laurentides), à proximité de l’église anglicane, construite avec des pierres des champs au bord du lac Dawson dans les années 1850. Nous partagions le loyer mensuel de 20 $ à quatre. J’avais 21 ans. Un soir, j’ai pris conscience d’une présence aimante, distincte des personnes avec qui j’étais. Je suis allé à l’église (elle n’était jamais fermée à clé), j’ai allumé une bougie près de l’autel, et j’ai passé près de deux heures étendu sur le plancher, seul avec Dieu, mes larmes et mes rires. J’ai su dès ce moment que nous n’étions pas seuls à la dérive dans l’univers. Les lignes suivantes résument un peu ce que mon cheminement spirituel au cours de ces années signifie pour moi.

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Les Béatitudes au quotidien. La contre-culture heureuse des Évangiles dans l’ordinaire de nos vies.

Un livre de Frédéric de Coninck, bibliste et sociologue

Les paroles de Jésus dans les Béatitudes apparaissent comme majeures dans son enseignement et elles viennent donc inspirer la vie chrétienne.

Malgré l’importance de ces paroles dans l’enseignement de Jésus, leur réception ne va pas de soi comme en témoigne Frédéric de Coninck en racontant des étapes de son long cheminement dans son approche des Béatitudes jusqu’à la rédaction de son livre. Maintenant Frédéric peut nous dire ici combien ces paroles de Jésus sont là pour inspirer notre vie chrétienne tant personnelle que collective.

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Il est là !

Les semaines et les mois passent, plus vite qu’on ne le voudrait souvent.

Chaque jour apporte son lot de satisfaction, de réalisations, mais aussi de soucis et de contrariétés parfois violentes, qui s’accumulent alors, «et volent en escadrille». Les charges sont nombreuses pour certains. Dans les grandes familles, il peut y en avoir beaucoup, selon l’histoire familiale, selon les héritages de santé ou de maladie. Selon les fragilités, psychologiques, transgénérationnelles, ou de deuil…

Tout cela éclot, se règle, ou s’amplifie au cours de la vie, et peut devenir difficilement gérable pour soi, ou autour de soi.

J’ai hérité d’un lot assez lourd à porter, qui pourrait être désespérant, à vue humaine. Qui peut, par moments, me tirer en dessous de la ligne de flottaison – on fait alors «de la brasse coulée»- comme sans doute beaucoup d’entre nous. On me certifie que j’ai été bien pourvue en épreuves, dans un parcours de vie tenant du parcours d’obstacles.

Et ce qui m’émerveille, avec du recul, c’est que toujours une solution a été trouvée. Ce qui semblait irréalisable a été réalisé dans la durée. Ce qui semblait insupportable a été supporté.

J’ai toujours tout remis entre Ses mains, quels que soient la lassitude ou le découragement. Ainsi au fond, après les pires moments, revenaient la confiance et l’espérance qui maintiennent debout.

Au fil des jours, des rencontres inattendues m’ont donné une piste, une information, un soutien. Des personnes que je voyais peu, étaient présentes au bon moment. Je recevais des signes d’amitié, d’affection, inattendus, au plus fort d’une tempête. Par hasard, des messages ou des vidéo sur mon sujet du jour m’étaient adressés.

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Et si on parlait de nos animaux ?

Il y a un temps pour tout : pour faire des études ou s’installer, avoir des enfants, les élever ou voyager, se consacrer à son activité. Et puis, un jour, on a un peu plus de temps. Les enfants sont partis, le travail est moins prenant, on est mieux installé…

Et le petit animal qu’on avait pris il y a des années, et auquel on accordait peu de place, devient familier dans un tête à tête inattendu.
On le regarde, on le voit, il vit à nos côtés, il s’exprime, il apparaît comme un être à part entière. Au fil des jours, cela devient de plus en plus étonnant. On s’occupait de son assiette, de sa caisse, et voilà qu’il réclame une attention proche de celle d’un enfant, une affection, une présence réelle.

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Le souffle de la vie

 

L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie
et l’homme devint un être vivant.
Genèse 2,7

Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.
Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.
Jean 20,21-22

Pensez-y. Le premier souffle de l’homme, en fait, de toute l’humanité, fut celui de l’Esprit-Saint. L’initiative et la source de cette première respiration furent celles de Dieu qui souffla dans les narines de sa sculpture d’argile l’esprit de vie. Ainsi, l’homme de boue devint l’homme debout ! L’Adam[1], façonné de l’adama,[2] devint un être spirituel ![3] Dès sa naissance, sa conscience ouverte au monde et à l’éternité[4] lui permet, en communion avec le rouah[5] divin, de planer en esprit et de sonder l’œuvre accomplie de la création naturelle et, de là, veiller sur le bien-être de la terre qu’il habite[6].

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Toute vie est sacrée

En provenance d’une culture où régnait la séparation et le compartimentage, nous découvrons aujourd’hui l’interconnexion et l’unité. Sur le plan religieux, on se focalise plus sur des lieux où se manifesterait une obsession et une manipulation du sacré. Comme le fait remarquer Richard Rohr : « Dans une religion mûre, le séculier devient sacré. Il n’y a plus deux mondes. Nous devons quitter le monde séculier pour trouver le monde sacré, car ils se rejoignent. C’est la signification du voile du temple qui s’est déchiré quand Jésus est mort. Le temple divisait la réalité entre le monde saint à l’intérieur et le monde impie à l’extérieur. C’est pourquoi Jésus dit que le temple doit  tomber ; « Pas une pierre ne restera sur une autre » (Marc 13.1-2) ». Notre mot profane vient du latin « pro » et « fanum » qui signifie : « en dehors du temple ».

Le théologien jésuite, Teilhard de Chardin va dans le même sens : « En vertu de la création, et, encore plus, de l’incarnation, rien ici-bas n’est profane pour ceux qui savent voir ». Selon Richard Rohr, « il y a seulement un monde et c’est le monde surnaturel. Il n’y a pas un monde naturel dans lequel Dieu n’est pas » (1)

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Le paradoxe chrétien : être humain – être divin

Le paradoxe chrétien : être humain — être divin, Jean-Yves Leloup

Par Pierre LeBel

Ce dernier des nombreux livres du théologien et philosophe orthodoxe, Jean-Yves Leloup, est composé de trois essais chacun complet en soi, mais présentés ici en complémentarité les uns des autres autour d’un thème central. Le premier répond à la question, « qu’est-ce qu’être chrétien aujourd’hui » ? Son deuxième essai nous interpelle à nous considérer nous-mêmes comme icônes ou manifestations du réel, du Dieu invisible et insaisissable. Enfin, le dernier nous présente les Béatitudes comme chemin vers la bienheureuse metanoïa, la transfiguration. Ils ont en commun comme thème central le paradoxe chrétien selon lequel nous sommes « par grâce ce que Dieu est par nature[1] ».

Nous vivons, comme Occidentaux, au sein d’une société plus que jamais frileuse à l’endroit de la religion et du langage chrétiens. Nous avons, il me semble, deux devoirs : (1) revisiter différemment et plus profondément notre foi et la spiritualité qu’elle évoque afin de mieux la saisir ou, préférablement, la laisser de nouveau nous saisir, et (2) apprendre de nouvelles façons de la vivre et d’en parler, de nouvelles expressions et métaphores qui pourraient la rendre attrayante et pertinente. La seule alternative serait d’en prendre nos distances comme le font aujourd’hui un nombre important de nos concitoyens. Pensons seulement à la montée de la non-religion en France comme au Canada[2].

Pour sa part, Jean Lavoué nous signale que « certains cherchent des mots nouveaux pour dire aujourd’hui l’inouï de l’Évangile ». Selon lui, « les mots ont trop servi. Ils semblent usés. Les termes de chrétienté puis de christianisme ont comme épuisé leurs ressources. Outres vides, ils laissent s’échapper par toutes leurs fissures le vin nouveau de la parole. » Encore faudrait-il « désempierrer la source pour tenter de la retrouver[3] ». Le livre de Jean-Yves Leloup vient souffler de nouveau le vent rafraîchissant de l’Esprit et de la Parole en invitant les disciples de Yeshoua (Jésus en araméen) « à mener une vie aussi paradoxale que la sienne, aussi énigmatique et lumineuse que la sienne.[4] »

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Mémoires d’un galérien du Roi Soleil

J’ai repris la lecture d’un livre acheté au Musée du Désert, dans les Cévennes, en 2008, ce musée retraçant l’histoire des premiers protestants : Mémoires d’un galérien du Roi Soleil, par Jean Marteilhe.

En 1700, un jeune homme de 17 ans, de Bergerac en Dordogne, décide de fuir les dragonnades avec un ami de son âge, et de quitter le royaume de France. Il est de la « religion prétendue réformée » (RPF), protestant donc.

En ce temps, le roi louis XIV a décidé de convertir de force ces hérétiques à la vraie religion, la catholique. Tous les moyens sont bons, y compris ces dragonnades qui autorisaient les dragons du roi à s’installer dans les familles, piller, voler, violer, tuer en toute impunité, jusqu’à la reddition du maître des lieux qui adjurait ou mourait. Les femmes étaient enfermées, souvent à vie, les enfants arrachés à leur famille, placés en orphelinat, pour « éradiquer le mal ».

Les tenants de cette nouvelle religion avaient réclamé auparavant la réforme du catholicisme, à l’époque critiquable avec l’achat des indulgences et autres trafics d’argent. En réponse à cette démarche, le Pape avait excommunié l’un de ses leaders, le moine allemand Martin Luther. Nous sommes au 16eme siècle.

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L’amour des autres commence par l’amour de soi

Selon Jacqui Lewis

Cette méditation publiée sur le site : Center for action and meditation (1), s’appuie sur la réflexion de la pasteure et docteure Jacqui Lewis (2) : « Peu importe ce que nous sommes et d’où nous venons, peu importe qui nous aimons et comment nous gagnons notre vie, l’appel à aimer votre prochain comme vous vous aimez vous-même, lorsqu’il est vécu, exprime l’interdépendance dont les humains ont besoin pour survivre et prospérer. Et le premier pas, le point de départ est l’amour de soi. Dans la langue grecque, les expressions : aimer son prochain et s’aimer soi-même sont reliées par le mot ‘os’ qui est comme un signe égal. Ce qui suggère que s’aimer et aimer son prochain, c’est exactement le même mouvement. Lorsque nous ne nous aimons pas nous-même, il est impossible d’aimer notre prochain.

Le lien entre l’amour de soi et l’amour des autres remonte du fond des temps. A partir du moment où nous nous sommes levés et sommes sortis de nos cavernes solitaires et sommes entrés dans la lumière de la communauté tribale, les humains ont compris cette unité inextricable. Nos vies sont tissées ensemble dans l’amour. Presque toutes les grandes religions du monde nous encouragent à aimer notre prochain comme nous-mêmes. Appelé quelque fois la Règle d’Or, ce bel enseignement invite les humains à se traiter les uns les autres, et dans quelques traditions, toutes les créatures, comme nous aimerions qu’on nous traite. L’histoire enchâssée dans ces enseignements à travers les fois et les religions est : nous appartenons à un tissu mutuellement bénéfique de connections, de bien-être et d’amour. A la racine de cette connection, il y a l’empathie ; le résultat est la gentillesse, la compassion, le respect et la compréhension. Quand la religion n’est pas centrée sur la mutualité, elle peut devenir un de ces récits toxiques qui, à la fin, détruit l’amour de soi ».

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Le bonheur et les larmes

La spiritualité des Psaumes.

La deuxième béatitude (la troisième dans certains manuscrits) pousse la tension du genre à son maximum : « heureux ceux qui pleurent (ou les affligés) car ils seront consolés ! » Jésus va loin dans le paradoxe.
Il y a, par ailleurs, une particularité : à la différence des autres béatitudes, elle ne désigne pas des personnes qui ont fait un choix de vie particulier. Les affligés, ou ceux qui pleurent, sont plutôt les victimes de choix faits par d’autres.
Ces deux remarques lancent deux défis à la compréhension, à l’appropriation et à l’actualisation de ce texte. A qui, à quoi, pensait Jésus ?

C’est l’occasion de dire que l’on perçoit mieux le sens des Béatitudes, si on considère qu’elles ouvrent, certes, une histoire (on entame, ici, une série de béatitudes au futur), mais qu’elles s’inscrivent, également, dans une histoire.

La tradition prophétique, à l’arrière-plan de cette béatitude

Le premier point de repère historique auquel on pense, dans le cas présent, est la lignée des prophètes qui ont porté la voix des affligés. Une référence encore plus précise est la prophétie d’Esaïe 61. La béatitude emprunte, en effet, les mots mêmes  d’un extrait de ce texte (dans la version grecque de la Septante), qui, en effet, éclaire la portée de la parole de Jésus : « l’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a conféré l’onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, pour panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs l’affranchissement et aux prisonniers la libération, pour proclamer une année de faveur du Seigneur et un jour de vengeance, pour consoler tous ceux qui pleurent [les affligés], mettre à ceux qui pleurent [les affligés] en Sion un diadème, oui leur donner un diadème et non pas de la cendre, une huile de joie au lieu des pleurs [de l’affliction], un vêtement de louange, au lieu d’un esprit abattu. On les appellera térébinthes de la justice, plantation du Seigneur, destinés à manifester sa splendeur » (Es 61.1-3).

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Les paraboles de Jésus

Des enseignements de sagesse (1)

Dans son site : Center for action and méditation, Richard Rohr nous offre une réflexion sur les paraboles pour nous aider à mieux en comprendre le sens et la portée au delà de que nous est parfois communiqué. Dans cette intention, il fait appel à Cynthia Bourgeault, prêtre dans l’Église anglicane et auteure spirituelle.

« Les paraboles s’inscrivent dans le genre de la sagesse. Elles appartiennent au « mashal », la branche juive d’une tradition universelle qui comprend de la poésie sacrée, des histoires, des proverbes, des énigmes et des dialogues à travers laquelle la sagesse se transmet.

Nous pouvons voir l’éclat de l’enseignement de Jésus, qui, au fil du rasoir, emmène le monde familier du « mashal », loin au-delà de la zone de sécurité traditionnelle d’une moralité conventionnelle dans un monde de renversement radical et de paradoxe. Il transforme les proverbes en paraboles – et incidemment, une parabole n’est pas la même chose qu’un aphorisme ou une leçon morale. La plus proche cousine est en fait le « koan » bouddhiste, un paradoxe délibérément subversif visant à tourner de haut en bas notre manière de voir habituelle… Leur but n’est pas de confirmer, mais de déraciner. Vous pouvez imaginer l’effet que cela produit sur un auditoire. Au travers des évangiles, nous entendons les gens dire sans cesse : « Qu’est-ce que cela qu’il enseigne ? Personne n’a jamais parlé comme cela avant. D’où tient-il cela, d’où vient-il ? ».

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« Le poème à venir »

Interview de Jean Lavoué, écrivain et poète

En réponse à notre quête spirituelle, un livre vient de paraitre : « Le poème à venir. Pour une spiritualité des lisières » (1). Si, au premier abord, le titre peut paraître insolite, il convient au départ d’entendre la voix qui s’y exprime, le parcours de l’auteur. Celui-ci, Jean Lavoué, est un écrivain, éditeur et poète breton. On peut en lire ici et là la biographie. Mais la meilleure entrée nous paraît une interview de Magali Michel parue dans La Vie : « De l’absence jaillit la présence » (2).

Très tôt porté à l’écriture, Jean Lavoué s’engage dans une expression poétique. C’est un atout pour faire face aux embuches de la vie et approfondir un chemin de libération spirituelle où il sera aidé par un prêtre atypique, Jean Sulivan. Son parcours professionnel s’exerce dans l’éducation surveillée et dans la sauvegarde de l’enfance.

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Méditation plurielle

Je m’en vais au Père

Jean 14 : 1 à 4, et fin 12
« Je m’en vais au Père. Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en moi… Dans la maison de mon Père je vais vous préparer une place… Lorsque je m’en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi… »

Jésus prépare ses disciples à son départ, Il en parle souvent. Le Berger va préparer une place pour ses brebis. Pour cela, Il doit partir et les quitter. Mais Il promet de revenir pour les chercher ; Il ne les abandonnera pas.
Non seulement Il doit partir vers le Père, dans ce royaume des cieux qu’Il a si souvent évoqué, et d’où Il est venu, en naissant dans une étable, mais Il fait la promesse de les prendre avec Lui pour qu’ils ne soient plus séparés. Quelle douceur et prévenance extrêmes.

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Être là, tout simplement, avec ce que l’on est

Que vais-je vous raconter en cette fin de mois de juin ?

Des moments essentiels de la vie quand on se prépare à la quitter. Très beaux cependant. Dans la joie de retrouvailles.

Il se trouve qu’en quelques semaines, j’ai accompagné ou assisté au départ de trois amis ou proches, très différents. Tous dans la lumière de Dieu, avec leurs paquets de souffrances plus ou moins lourdes, dans une ambiance apaisée ou pas.

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L’enfant. Un être spirituel : quelles conséquences pour la catéchèse

La nouvelle approche de Jérome Berryman : Godly Play

Au cours des dernières décennies, un mouvement est apparu : la prise de conscience de la spiritualité de l’enfant. Ce mouvement s’inscrit dans une évolution sociale à plus long terme : La reconnaissance de la dignité de l’enfant et elle vient battre en brèche une conception pessimiste de l’enfant issue de la théologie du péché originel. On peut voir un signe des temps dans cette découverte de la spiritualité des enfants particulièrement active dans les pays anglophones (1). Nous avons rapporté ici la recherche pionnière de Rebecca Nye relatée dans son livre : « Children’s spirituality. What it is and what it matters » (2). Tout récemment, une chercheuse psychologue américaine, Lisa Miller, a, elle aussi, proclamé la spiritualité des enfants en s’appuyant notamment sur l’imagerie neurologique du cerveau (3). Cette mise en évidence de la spiritualité de l’enfant est maintenant répandue comme en témoigne un article de Tobin Hart : The mystical child (4). La catéchèse chrétienne, longtemps fondée sur d’autres postulats (5), est désormais interpellée par ce mouvement et elle est appelée à un grande transformation. Un livre de Carolina Baertschi-Lopez : « Les enfants, portiers du royaume » (6) ouvre la voie dans cette direction. « Reconnaître une spiritualité propre à l’enfant, c’est croire que Dieu se révèle à lui d’une manière toute particulière. Ainsi, reconnu comme une personne déjà en relation avec Dieu, il peut évangéliser à sa manière ». Dans cet esprit de respect et d’écoute, Carolina Baertschi-Lopez s’est engagée dans une nouvelle approche catéchétique : Godly Play. Tout récemment, en 2021, aux éditions Olivétan, un petit livre fait le point sur cette méthode (7). L’auteur, Richard Gossin, nous présente le processus d’élaboration de Godly Play où un homme, Jérôme Berryman, a joué un rôle pionnier.

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Réflexions sur l’incarnation et la prière

Réflexions sur l’incarnation et la prière

Pierre LeBel

Dieu n’a jamais forcé l’histoire. Il est entré dans l’histoire des humains à qui il l’avait confié, l’histoire qui, selon le théologien montréalais, Douglas John Hall, est le « tranchant mouvant de l’éternité[1] ». En ce sens, l’histoire est le lieu des enjeux de l’éternité. C’est pourquoi « la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité[2] ». C’est aussi pourquoi Jésus, à son tour, a lui aussi envoyé ses disciples « dans le monde[3] ». La raison est évidente : c’est seulement depuis l’intérieur de l’histoire du monde que celui-ci peut être transformé et le règne de Dieu s’établir. L’histoire du monde est le lieu de l’espérance chrétienne où la foi s’inscrit dans l’amour de Dieu et du prochain afin de participer à la « réconciliation de tout ce qui est dans les cieux et sur la terre[4] ».

Notre prière cherche-t-elle à forcer l’histoire ? À modifier les circonstances présentes dans l’histoire du monde d’en haut, du lieu de la transcendance, de la supériorité d’une supposée autorité sur le monde ? En toute semblance, depuis l’extérieur de l’histoire du monde comme si nous ne l’habitions plus ? Et parfois, glissons-nous comme les fils du Tonnerre, vers une forme inconsciente de terrorisme  ? « Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume ?[5] » Pourtant, dans sa prière au jardin des Oliviers, Jésus a misé sur la volonté de Dieu et non pas la sienne : « que ta volonté soit faite[6] » en conformité avec la prière qu’il enseigna à ses disciples : « que ta volonté soit faite sur la Terre comme au ciel[7] ». À la veille de sa crucifixion, il aurait souhaité plus de quiconque que les circonstances soient autres, mais c’est à l’intérieur de ces circonstances qu’il s’est soumis à la volonté du Père afin de transformer l’histoire depuis l’intérieur de celle-ci.

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Partage biblique à la prison des femmes

Je voudrais évoquer un moment étonnant de partage biblique à la prison des femmes de P. Cela ressemble à une autre forme d’église, assez inattendue pour qui n’a pas encore fréquenté ces lieux.

Après un premier contact un mois auparavant -qui m’a déjà très agréablement surprise- j’anime cette séance qui fait office de culte, avec la participation de l’aumônière qui me laisse la main.

Mon intuition m’a portée au texte de la brebis égarée de Luc 15, 1-7.

«… Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue… Il y aura plus de joie dans le ciel pour une seule perdue et retrouvée, que pour cent autres qui ne l’étaient pas. »

Je propose une brève introduction (avant les questions) : Jésus répond aux pharisiens, aux «gens biens», qui lui reprochent de fréquenter des «gens douteux», de mauvaise vie. Pourtant, c’est pour le retour de ceux-là qu’il y a de la joie dans le ciel. Ce sont ceux qui sont perdus que le berger va chercher, et prend sur ses épaules, quand ils reviennent à lui.

Une seule question pour lancer le débat : que vous évoque ce texte? Et c’est un feu d’artifice immédiat où l’on évoque la joie dans les nuées célestes (ces nuées qui sont données à voir à Jean dans l’Apocalypse), les anges, les êtres vivants qui adorent Dieu; c’est la fête dans la vraie joie, pour une seule de ces brebis qui se sont égarées. On entend que chacun ici s’est égaré, le repentir a été long à venir, dans le déni antérieur et l’accusation de l’autre. On dit comment on finit par lâcher prise.

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La spiritualité de l’être

En postchrétienté, plus que jamais avons-nous à apprendre les uns des autres venant de traditions et de confessions différentes. Comme le proclame l’apôtre Paul, « il y a un seul corps et un seul Esprit[1] » et ce corps n’est jamais en lui-même divisé malgré les apparences. En tant que chrétiens, nous appartenons les uns aux autres et, de plus, nous partageons un même et riche héritage. En fait, tout ce qui est né de l’Esprit depuis le jour de la Pentecôte, quel que soit le temps, le contexte ou la tradition confessionnelle, nous a été légué et nous appartient. Nous pouvons puiser à volonté et allègrement, que ce soit chez les pères de l’Église, les mystiques du Moyen Âge — hommes et femmes, car ces dernières étaient nombreuses — et, aujourd’hui, des auteurs de « toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue[2] » afin de nourrir notre soif existentielle et spirituelle.

 

Introduction à la theosis

Bertrand Vergely est un philosophe et théologien orthodoxe français que je découvre depuis peu, mais qui déjà m’enchante et m’interpelle par ses livres (plus de vingt titres) sur l’émerveillement, la prière, et encore. Dans son livre de 2021, Dieu veut des dieux[3], il aborde un thème parmi les plus essentiels de la tradition orthodoxe, la theosis, la déification des êtres humains. La vie divine, par l’inhabitation de l’Esprit de Dieu, est la plénitude même de la vie, de la nôtre à chacun, et donc notre socle identitaire à tous. « Ce n’est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi[4] », s’exclame Paul ! Fondamentalement, la theosis est une spiritualité de l’être, de l’être en communion, en éclosion ici et maintenant afin de devenir l’homme nouveau[5]. Dans ce présent texte dont l’unique but est d’ouvrir une fenêtre sur un auteur et une tradition peu connue des chrétiens d’Occident, je me limite à l’idée du dépouillement de Dieu tel que proposé par Vergely dans les premiers chapitres de son ouvrage.

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La danse divine (The divine dance) par Richard Rohr

Une vision relationnelle de Dieu en réponse aux aspirations de notre temps

Les interrogations vis-à-vis de Dieu, tel qu’il est présenté dans la société occidentale en héritage de la chrétienté tournent souvent en désaffection. Mais dans cette représentation de Dieu, s’exprime l’écart entre une religion impériale et le premier accueil de l’Évangile. Face à cet écart, le livre de Richard Rohr, récemment paru aux États-Unis : « The divine dance » (1) apporte plus qu’une analyse : une proposition qui apparait comme une réponse vitale : une redécouverte du plein effet de la vie divine en terme de communion trinitaire. Cet ouvrage est écrit par Richard Rohr, un prêtre franciscain américain, animateur d’un Centre pour l’action et la contemplation (Center of action and contemplation), et, comme les commentaires sur son livre l’indiquent, en phase avec un réseau de personnalités chrétienne engagées dans le renouveau et l’innovation.

Ainsi, un des pionniers de l’Église émergente aux États-Unis, Brian McLaren, écrit à ce sujet : « Dans « La Danse divine », Richard Rohr et Mike Morrel explorent la vision trinitaire comme un chemin qui nous permet de dépasser une vision de Dieu qui pose problème. Ce livre magnifiquement écrit peut faire plus que changer des représentations perturbantes. Il peut changer entièrement notre manière de penser au sujet de Dieu ». Une écrivaine, Kristen Howerton, met en évidence l’originalité de cet ouvrage : « la Danse divine » est, pour notre génération, une redécouverte radicale de la Trinité en nous offrant une compréhension étendue du flux divin du Dieu trinitaire, et comment cela nous apporte un cadre de compréhension générale pour nos relations, notre sexualité, notre estime de soi et notre spiritualité. C’est une lecture éclairante pour tous les chrétiens qui ont lutté pour comprendre la Trinité par-delà une doctrine impersonnelle… ».

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Christ est au fond de moi plus profond que moi


Christ est au fond de moi plus profond que moi

Je suis habité de Dieu. Il n’est pas qu’une présence extérieure à moi en laquelle je crois. Il est la Vie créatrice qui précède toutes vies et qui vit en moi. Je le crois, je le conçois, je le perçois. Il est l’Être dont l’être est partagé et répandu par l’Esprit sur toute chair et tout œuvre de la Création terrestre et cosmique.

Ma foi est-elle mystique ? Oui, en ce sens que je crois au mystère du Christ dont la vie m’émerveille et me porte. Mais ma foi/ma vie est aussi d’ordre moral et engagé dans ce monde.

L’incarnation est le lien entre la spiritualité transcendante du Christ par laquelle je suis en communion — parfois en union — avec le Dieu vivant et vibrant en moi, et mon engagement d’homme impliqué à ma manière et dans mon contexte — donc à l’intérieur des limites qui s’imposent à moi — à la gouvernance culturelle, sociale et politique du monde. Par gouvernance, j’entends que chaque parole et geste de chaque être humain contribue à et influence d’une façon ou d’une autre notre existence commune dans ce monde.

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Tout est grâce, tout est gain


Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous un texte qui m’a beaucoup parlé.
Il est de Henri Boulad, un prêtre melkite égyptien, et théologien. Je cite un extrait de son livre “La foi et le sens”, publié en 2014.
Il s’agit d’un passage intitulé «tout est grâce, tout est gain, il n’y a rien à regretter », qui fait écho pour moi, à un autre écrit d’un pasteur américain Merlin Carothers, sur la Louange, louange en toutes occasions et pour tout, y compris pour l’échec et l’épreuve. De la prison à la louange, de Merlin Carothers. L’échec, source de progrès.
« Tout est grâce, tout est gain. Nous devrions graver ces mots dans notre cœur, et sur les murs de notre chambre. Ils expriment le fond et l’axe de toute vie spirituelle.

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Lire la Bible au quotidien

Dans le cadre d’une émission mensuelle proposée par le media RCF (Radio Chrétienne Francophone) de notre ville de Nevers, il m’a été proposé de dire ma pratique de lecture de la Bible.[1]
Avec grand plaisir, en réponse aux trois questions posées à chaque invité, j’ai partagé ma relation avec cette Parole de laquelle je m’approche quasi quotidiennement depuis bientôt 50 ans.

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Du sens à la vie des mots

Qui reçoit un texte, limpide ou pas, le saisit, clairement ou pas. Si c’est une lettre il s’y ajoute de l’indéfinissable, une chaleur ou une non chaleur intime, selon qu’elle émane d’une administration ou d’une personne amie. Le sens qui s’en dégage donne une information, utile ou pas, une compréhension, nouvelle ou pas, un plaisir, neuf ou retrouvé. Les mots frappent la tête ou non, frappent ou non le cœur.

Durant des années j’ai lu et entendu les écrits de Paul avec le respect dû aux textes inspirés et une totale adhésion à leurs contenus théologiques. Les deux ou trois conseils qu’il donne aux églises sur la « gestion » des femmes atténuaient malgré moi la puissance de son message évangélique.

Or voici quelques semaines une évidence m’est apparue fortement : cet homme-là, quand il rédige ses épitres, sait ce dont il parle. Et pour cause : sa source d’information est le Ressuscité Lui-même !

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TRANSCENDARTS – Blog et dialogue

Interview de Pierre LeBel

  1. Peux-tu, PIERRE, te présenter en quelques mots aux lecteurs de Témoins ?

Je suis Québécois, marié à Alice depuis 45 ans. Nous avons 3 enfants, tous mariés, et 5 petits-enfants. J’ai été le fondateur et directeur du centre de Jeunesse en Mission (JEM) à Montréal de 1986 à 2019. Je suis l’un des anciens de JEM Canada et l’un des responsables pour le réseau des centres de JEM dans les villes d’Amérique du Nord. Depuis ma conversion en 1973, à 21 ans, je me sens appelé à rendre l’Évangile accessible et pertinent pour la génération actuelle. Mon souci est de contribuer à l’interprétation de l’Évangile au cœur de notre société devenue postchrétienne.

  1. Selon quelle intention et dans quel but as-tu créé l’espace de conversation spirituelle et théologique sur Facebook : TranscendArts ?

À l’origine, j’ai créé TranscendArts, blogue et dialogue, afin de faire connaître un cours d’introduction à la spiritualité chrétienne que j’offrais depuis quelques années déjà. Celui-ci a donné naissance à mon livre, Imago Dei, devenir pleinement humain. J’ai rapidement commencé à publier de courts textes afin d’aider les chrétiens des églises évangéliques en particulier à mieux comprendre et être témoins de la foi dans le contexte de la laïcité récente du Québec. J’ai aussi fait connaître des auteurs, des livres, des articles de journaux et des évènements que je considérais comme étant pertinent pour ce qui est de la foi en lien avec la culture. À cet effet, j’ai pu contribuer au lancement du film de Guillaume Tremblay, L’Heureux naufrage (2014), ainsi que faire la promotion d’une série de conférences que nous avions organisées dans un bistrot en relation avec des thèmes clés du film. Parmi nos invités, nous étions heureux d’avoir Frédéric Lenoir qui a aussi été invité à l’émission de télévision la plus regardée au Québec, Tout le monde en parle, où il a fait un exposé éblouissant de l’Évangile. Le groupe FB est public et donc visible au grand public.

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Les églises avant et après le confinement

Rodolphe GOZEGBA

Je viens d’un continent, d’un pays (la Centrafrique) marqué par les souffrances: la guerre qui touche les plus innocents, les maladies, tel le paludisme, qui déciment les familles, la pauvreté qui supprime tout espoir… J’y ai supporté beaucoup d’épreuves. Habitué à côtoyer la douleur, j’ai vu beaucoup de personnes mourir autour de moi, sans raison…

Quand la crise sanitaire a éclaté, je n’ai pas vraiment été déstabilisé, même si je compatissais avec les familles touchées, mais une chose m’a fait beaucoup réfléchir et m’a marqué : le confinement. Déjà le mot en lui-même : enfermement ! Et sa dimension : le monde a été confiné ! Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse arriver ! Mais je n’ai pas encore trouvé d’explication à cet évènement.

Sur le plan existentiel, j’ai compris ce qui s’est passé : un virus appelé Covid-19 a fait son entrée en Europe en provenance de Chine. J’ai lu les journaux, regardé les émissions télévisées. Tous ne sont pas d’accord entre eux, mais un fait est qu’un microscopique virus a causé une pandémie.
Et sur le plan spirituel, je n’ai pas de réponse ; je cherche encore, car je ne veux pas tirer de conséquences théologiques trop hâtives sur cela.

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J’écris l’histoire avec Dieu…

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Marie Reine Caselani

C’est en promenant mon chien ce matin, l’esprit vagabond, que j’ai réalisé l’extraordinaire ! J’écris l’histoire avec Dieu !

Le saviez-vous ? chacun d’entre nous écrit l’histoire avec Dieu.
Vous qui me lisez, êtes en train de créer l’histoire avec Dieu.

Quelle belle perspective, mais quelle lourde responsabilité que voilà !

C’est bien Moltmann qui a développé cette idée force.
Pour lui, l’histoire ne concerne pas seulement le passé comme nous le confirmerait un dictionnaire, mais aussi le présent et le futur.

Dieu est avec l’Homme depuis toujours et pour toujours. Il est Dieu de promesse : depuis que l’Homme sait écouter, Dieu lui répète qu’Il est à côté de lui tous les jours de sa vie et qu’Il veut le guider vers le Royaume des cieux.

Il l’a dit par les prophètes. Il l’a dit par Jésus, son fils unique qu’Il a envoyé sur terre pour nous interpeler et nous sauver.

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Sauver la beauté du monde

Enthousiasme de la beauté. Enthousiasme de la vie
Un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud

« Sauver la bonté du monde » (1), c’est le titre d’un nouveau livre de Jean-Claude Guillebaud. Nous savons aujourd’hui combien la nature et l’humanité sont conjointement menacées par les désordres engendrés par les excès humains. Le milieu urbain s’est éloigné de la nature. Les équilibres naturels sont déréglés. La pollution défigure les paysages. Allons-nous perdre de vue la beauté de la nature ? Nous les humains, nous participons au monde vivant. Si nous nous reconnaissons dans le mouvement de la création, nous percevons l’harmonie du monde, nous sommes mus et transportés par sa beauté. Alors, oui, si quelque part, cette beauté là est menacée, notre premier devoir, c’est de proclamer combien elle nous est précieuse, indispensable. Ensuite nous pourrons la défendre. C’est dans cet esprit que nous entendons l’appel de Jean-Claude Guillebaud : Sauver la beauté du monde.

Certes, pour sauver la planète du désastre, conjurer la fin du monde, « une énorme machinerie diplomatique et scientifique est au travail » (p 15). Et, on le sait, il est nécessaire d’accélérer le mouvement. Une grande mobilisation est en train de se mettre en route. Cependant, si la peur vient nous avertir, elle n’est pas à même de nous entrainer positivement. Alors, Jean-Claude Guillebaud est à même de nous le rappeler : « Si l’on veut mobiliser les terriens, il faut partir de l’émerveillement. Serait-ce naïf ? Bien sur que non. C’est un Eveil » (p 17). L’émerveillement, ce n’est pas un concept. C’est une expérience. L’auteur sait nous en parler dans un mouvement d’enthousiasme. « Chaque émerveillement me remet debout sur mes jambes, heureux d’être vivant. La beauté fait lever en nous tous une exaltation ravie qui ressemble au bonheur. Et, qu’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de savants, parmi les plus grands, ont parlé de ces moments radieux. Oui d’abord s’émerveiller. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il fait tabler si l’on veut sauver la beauté du monde… » (p 18-19).

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Une association au service de la petite enfance au Togo

Dans une banlieue de la région parisienne est née, en 2012, l’association « Da m’a dit ». Son objectif est de partager avec l’Afrique les bienfaits de la médecine préventive au service de la mère et du petit enfant en ouvrant au Togo l’équivalent d’un centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), cette belle institution qui, en France, a vu le jour en 1947.

Pourquoi et comment est née « Da m’a dit » ? Françoise répond à nos questions

1- Tu as participé à la création de « Da m’a dit » en 2012. Dans quel contexte l’association est-elle née ?

Da m’a dit est née sous l’impulsion d’Emilie Jiminiga, une amie que rien, au départ, ne destinait à venir vivre en France. D’origine togolaise elle a fait ses études secondaires au Sénégal et, son bac en poche, a obtenu un poste dans une école maternelle protestante à Dakar. Quand la directrice a vu son « feeling » avec les petits elle lui a proposé de passer le diplôme d’Educatrice de jeunes enfants (EJE) et, grâce à une bourse de l’église protestante, elle a pu venir étudier à Strasbourg. Mais, son diplôme acquis, le mariage l’a retenue en France où, plus tard, elle a été engagée comme EJE dans un centre de PMI en Essonne. Là, Emilie a vu combien la prévention médicale et sanitaire serait bénéfique pour son pays et la conviction de rendre à l’Afrique ce qu’elle avait reçu de Dieu, cette chance d’avoir pu se former en France, s’est alors imposée à elle. Elle avait été bénie par Dieu et voulait, en retour, devenir une source de bénédiction pour d’autres, un canal au service de plus d’humanité. C’est ainsi que pendant 10 ans, elle porté et partagé avec ses collègues, ses amis, sa famille, son église, le rêve d’ouvrir un jour, à sa retraite, un centre de PMI au Togo, son pays.

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Poser un regard sur son vécu dans la relation à Dieu

Une expérience singulière
Une interview de Valérie Bitz, formatrice en sciences humaines,

Valérie, tu viens de réaliser un cycle de rencontres autour du thème : « Relation à Dieu et croissance en tant que personne ».
A qui était-ce adressé ?

Dans mon travail de formatrice, et d’accompagnatrice de vie, je rencontre différentes personnes ayant soif de développement personnel, ou de plus d’unité en elle, et parmi elles, des chrétiens qui cherchent l’articulation entre leur référentiel chrétien et leur croissance en tant que personne. Ce parcours s’adressait donc à des chrétiens, pour dynamiser encore plus leur relation à Dieu et qu’elle porte des fruits ! Son originalité est de ne pas aborder à partir de questions de foi, de théologie, (il y a tellement de possibilités en ce sens) mais à partir de l’expérience des personnes !

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Une nouvelle forme de témoignage évangélique

L'Escale - Vie et SpiritualitéL’Escale. Un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel.

Christian Tanon, après avoir été pasteur en paroisse, au moment de la retraite, s’est engagé dans une nouvelle mission : assurer une présence évangélique en pleine ville dans une forme nouvelle. Aujourd’hui, il anime à Paris un lieu d’accueil, d’écoute bienveillante et de ressourcement spirituel : l’Escale. Christian répond ici à quelques questions en rapport avec son parcours.

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CONFIANCE

Qu’elle est cette échelle de Jacob qui donne au croyant la conscience qu’un lien indéfinissable le relie à ce que le texte biblique nomme Dieu, le Ciel… ? Une certitude de l’amour inconditionnel de Dieu, une expérience de guérison, l’aboutissement d’une quête philosophique… ? On pourrait certainement recevoir autant de réponses particulières que de croyants.

Mais quelle est la mienne ?
Bien que conscient de la difficulté à exprimer de façon adéquate une réalité aussi essentielle, intime, et qui se tient toujours au delà des mots, je peux partager que pour moi le point saillant qui fonde ma relation au Père vient de la marque laissée, dès ma rencontre avec l’Evangile, par un verset de l’épître aux Romains (Rom 8. 28) « Nous savons en outre que Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment… ».

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Passer du secteur social au secteur marchand

De premier abord, on pourrait penser que ces deux secteurs sont antinomiques, je voudrais ici témoigner que non !

Je suis actuellement, dirigeante d’une agence web, j’accompagne des petites entreprises, des commerçants, des associations et des églises de diverses dénominations dans leur volonté d’être plus visible sur internet, tout en respectant leur identité. Ma volonté est de présenter leur travail, tout en respectant leur image et leur particularité.

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Pour une théologie en phase avec les questions de notre temps

Une conférence de Jürgen Moltmann à l’Institut Protestant de Théologie
(Paris, 20 octobre 2017)

Jürgen Moltmann a été invité à intervenir au colloque Georges Casalis : « Théologie, acte politique » organisé par l’Institut Protestant de Théologie à Paris le 20 et 21 octobre 2017, sur le thème : « Le futur de la théologie ». Rodolphe Gozegba est doctorant à l’Institut Protestant de Théologie et prépare une thèse à propos de Jürgen Moltmann. Il répond ici à quelques questions concernant la conférence donnée par Jürgen Moltmann, le vendredi soir 20 octobre 2017

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Les enfants ouvrent les portes du Royaume

Les enfants, portiers du royaumeReconnaître une spiritualité propre à l’enfant, c’est croire que Dieu se révèle aussi par lui, d’une manière toute particulière. Ainsi reconnu comme une personne déjà en relation avec Dieu, il peut évangéliser à sa manière. Il enseigne et catéchise à son tour. Vue sous cet angle, la place de l’enfant dans la catéchèse change, mais c’est surtout la posture de l’adulte qui se trouve changée. Certaines pratiques catéchétiques, comme Godly Play®, une approche catéchétique créé par Jerome W. Berryman, mettent particulièrement en évidence que l’enfant n’est plus uniquement considéré comme quelqu’un à qui on doit tout enseigner.

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Renaissance après une dépression

Renaissance après une dépression, un témoignage de Jean-Jacques.

2 Cor 4 : 16 «C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour».

En introduction, ce que je retiens pour ma part, c’est que la dépression est tout le contraire de ce verset et d’un renouvellement de l’homme intérieur : paradoxalement l’homme extérieur se maintient et ne se détruit pas, mais l’homme intérieur semble être détruit définitivement, sans espoir de renouvellement, au point que certains sont tentés par le suicide…

Et pourtant il y a bien une renaissance après la dépression, du moins quand nous sommes bien aidés pour la traverser ! J’en témoigne aujourd’hui pour la première fois avec autant de détails. Il est vrai que j’ai dû lutter contre le doute et que j’ai pu persévérer en m’appuyant constamment sur le Psaume 23

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Un chemin de foi dans des contextes différents, le témoignage d’Ide.

Septième de neuf enfants au sein d’une famille catholique pratiquante dont le père était médecin, je suis née avec des malformations corporelles, qui ont été soignées. Mais, enfant, le sujet n’a jamais été évoqué : ni avec mon père, ni avec ma mère. Il a été complètement occulté et j’ai donc été élevée comme mes autres frères et sœurs, sans aucun privilège et aucune faveur. J’étais comme les autres !

J’avais, heureusement pour moi, un tempérament gai, taquin, enjoué et je chantonnais beaucoup. Nous avons tous été scolarisés dans l’école catholique de la ville où nous habitions.

Quand j’ai fait ma première communion, à 7 ans, recevoir Jésus dans mon corps, dans mon cœur… a été quelque chose de formidable ! Il est devenu mon Ami. Et quand on se moquait de moi ou qu’on ne voulait pas jouer avec moi, je filais dans la chapelle et restais là, le temps de la récréation, à pleurer.

A 12 ans, j’ai fait ma Communion Solennelle et là, je m’entends encore dire :

“Je m’attache à Jésus christ et je m’engage à le suivre pour toujours”

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Redressez-vous et relevez la tête !

Vide de Anne FaisandierNouvelle année égal nouvelles craintes, nouveaux espoirs !

Vaille que vaille, jours après jours nous avancerons. Autant marcher alors aussi confiant que possible puisque, à supposer qu’à sa toute fin 2017 donne raison aux pessimistes, les marcheurs optimistes auront traversé plus agréablement l’année. Raison de plus pour accueillir et méditer le texte ci-dessous.

Dans un monde où les menaces abondent, et, à notre échelle personnelle, une circulation de nouvelles qui nous rappellent la fragilité de notre existence terrestre, nous sommes aujourd’hui comme en d’autres temps bien plus sombres, confrontés à l’adversité. Et pourtant, ce n’est qu’une part de la réalité. Car nous sommes portés par un mouvement de vie et nous sommes à même de pouvoir ressentir constamment des expressions de générosité, de bonté et de beauté. Pour faire route dans cet univers contrasté, pour adopter un regard juste, pour porter de bons fruits, nous avons besoin d’éclairages qui suscitent en nous des dispositions positives.

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La prière dans la vie de Barack Obama

Un ancrage face à la peur

Vidéo de Barack ObamaDans bien des circonstances de notre vie, face aux menaces qui surgissent et font irruption dans notre existence, nous ressentons désarroi, peur, angoisse. C’est le moment de nous rappeler que nous ne sommes pas seul. Le croyant peut se confier à Celui qui est présence d’amour et puissance de vie.

A travers les médias, nous sommes confrontés aux souffrances et aux inquiétudes répandues dans le monde. Là aussi, nous avons besoin d’une inspiration qui puisse nous éclairer. Et combien cette inspiration est-elle nécessaire pour les dirigeants engagés dans la conduite des affaires du monde ! C’est là que le témoignage de Barack Obama comme président des Etats-Unis, est particulièrement précieux. Confronté à des situations parfois redoutables, il s’est récemment exprimé sur sa pratique de la prière, dans le cadre du « National Prayer Breakfast »

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Une foi en phase avec soi et le monde d’aujourd’hui

spi-octVivre sa foi hors des clochers

Alexandre Sokolovitch

Etre et faire Eglise aux marges des cadres institutionnels

Etre et faire Eglise aux marges des cadres institutionnels, c’est une réalité qui s’exprime dans le monde à travers le courant de l’Eglise émergente tel que Gabriel Monet le décrit dans une thèse de doctorat aujourd’hui publiée sous forme de livre (1), tel que, aussi, le site de Témoins en montre différents aspects dans de nombreux articles. Cependant, ce courant s’est plus rapidement et davantage développé dans les pays anglophones, moins soumis à une hiérarchisation institutionnelle. En France, cependant, malgré les obstacles, cette réalité est également présente (2). Le potentiel est là, et, en fonction des attentes, l’Eglise émergente est appelée à se développer. Aujourd’hui, en raison d’une prise de conscience qui s’élargit et se répand

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La planète émouvante

Vidéo Planète émouvanteD’un hublot d’airbus les zones survolées peuvent paraitre merveilleuses ou désolées, telles de vastes étendues d’où surgissent, par endroits, la nuit, des îlots de lumières. C’est comme percevoir des parties de notre maison, de notre ville ou village. Mais l’émotion ressentie alors est incomparable à celle éprouvée lorsque ces lieux sont saisis dans leur totalité. Il en fut de même pour ceux qui eurent l’indicible privilège de contempler la terre d’un satellite. Leur expérience fut si particulière et si forte qu’il est apparu important, voire vital, à des personnes comme Jean-Pierre Goux de donner à un maximum d’êtres humains la possibilité de vivre ce moment devant leurs petits écrans.

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La vie et la présence d’Odile

Sa Présence dans ma vie

Sa Présence dans ma vie, livre de Odile HasseforderPour l’ouverture du nouveau site il m’a paru juste d’honorer une personne chère à mon cœur qui, dès l’origine fut, de manière discrète et dévouée, l’une des principales chevilles ouvrières de Témoins. Or, comment l’honorer sinon en invitant à lire ou à relire l’œuvre qui nous donne accès à la profondeur de sa pensée et de sa spiritualité à travers des mots et des écrits partagés lors de sa parution.
F. R.
Odile Hassenforder : « Sa Présence dans ma vie ». Un témoignage vivant

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L’enfant est un être spirituel

Une prise de conscience révolutionnaire.

Il y a quelques années, une recherche de Rebecca Nye mettait en évidence la présence d’une conscience spirituelle chez l’enfant (1). A partir de cette recherche originale, Rebecca Nye a poursuivi ses travaux dans le domaine de l’éducation. Comment tenir compte de cette dimension de l’enfant dans la pratique éducative et notamment dans la catéchèse ? Les éditions Empreinte viennent de publier la traduction d’un de ses livres : « La spiritualité de l’enfant. Comprendre et accompagner » (2). Cette publication nous paraît présenter un intérêt tout à fait exceptionnel.

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Philippe Molla, témoin de l’amour de Jésus pour les gens d’aujourd’hui, notre ami, notre frère.

       Mardi 16 décembre 2014 à six heures du matin, en route d’Alsace, son habitat familial vers un chantier dans la région parisienne, Philippe Molla est décédé brutalement dans un accident de voiture.
Un mois auparavant, il avait participé activement à la rencontre de Témoins du 11 novembre, et, juste après, il avait envoyé un message exprimant sa joie et son appréciation du rôle original de Témoins. Cet accident a été pour nous un grand malheur, un grand choc. Et, nous savons aussi les conséquences du départ de Philippe pour Martine et leurs cinq enfants.

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Chrysalide. Les métamorphoses de la foi.Une ressource pour des chrétiens en recherche.

        Pasteur en Nouvelle-Zélande, Alan Jamieson a pris conscience, dans les années 2000, (1) de la manière dont beaucoup de chrétiens quittaient des églises qui leur paraissaient déphasées. Dans une approche sociologique, il a étudié ce phénomène et l’a fait connaître. Et il s’est investi dans un accompagnement de ces chrétiens en recherche d’une vie de foi plus authentique. Les Editions Empreinte Temps présent viennent de publier un de ses livres : « Chrysalide » (2). Le sous-titre : « Les métamorphoses de la foi  traduit bien le mouvement de cet ouvrage.

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Rencontre avec des détenus. L’expérience de Patrick.

 Patrick a suivi des études supérieures dans le domaine de la médiation culturelle. Il a notamment réalisé un mémoire sur la perception des arts africains en France. A la suite de ces études, il s’oriente vers des activités professionnelles dans le domaine de l’éducation. Parallèlement, entre 20 et 25 ans, il découvre progressivement la Parole de Dieu et la foi chrétienne. Il se marie avec Nicole qui l’encourage dans cette évolution. Ils ont aujourd’hui trois enfants. Aujourd’hui, Patrick travaille dans le domaine associatif au service de l’enfance. Patrick a toujours eu un désir d’apprendre au contact

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Apprendre à accompagner les malades. Une école de vie.

Depuis quelques années, pasteur de l’Eglise réformée de Suisse romande, Jean-Claude Schwab participe à la formation d’aumôniers d’hôpitaux en République démocratique du Congo. Jean-Claude est également engagé dans le réseau « Expérience et théologie » et anime le site de cette association (1). Au cours d’un entretien, Jean-Claude Schwab a répondu à quelques-unes de nos questions sur l’accompagnement des malades. J H 

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L’histoire d’une vie

« Le 12 juillet 1937, Gilberte qui travaille dans une usine du Vigan fait une rencontre qui bouleversa sa vie. Un pasteur de l’armée du Salut lui a permis de comprendre l’Amour que le Christ avait pour elle ». Pascal Colin nous raconte sa vie à partir d’une bible qui lui appartenait et qu’il a découverte bien plus tard dans une foire cévenole. Ce texte fait partie des « éditos » que Pascal a publié pendant des années, numéro après numéro, dans le magazine Témoins. On pourra les retrouver, sur ce site, dans la mémoire qui donne accès à 41 livraisons de 1991 à 2003 (1). Ce récit a été publié en 1999 (2).

Parce que ce texte fait écho à l’expérience d’une vie, le courant passe immédiatement. Il induit une rencontre avec cette ouvrière cévenole à la lumière de ce qui a éclairé sa vie. Et, telle que Pascal nous la rapporte et la commente, cette histoire de vie nous invite à aller à l’Essentiel dans le mouvement de l’Esprit qui « souffle où il veut ». Voici un message qui traverse le temps. 

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Les fruits d’un partage biblique. Les ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20, 1-16)

 

« Vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel » lit-on dans l’Ancien Testament (Isaïe 55, 8) ; c’est bien ce que nous dit encore cette parabole, qui oppose clairement la justice de Dieu à celle des hommes, la gratuité de la grâce à l’équité des rétributions.

Si l’on s’en réfère à la définition du dictionnaire sur l’équité, que lit-on ? « Qualité consistant à attribuer à chacun ce qui lui est dû par référence aux principes de la justice naturelle ».

Les choix du maître de la vigne sont-ils équitables dans ce sens ? On a du mal à les considérer comme tels si on part d’un principe qui semble incontournable, en particulier dans notre monde économique moderne, ou l’on pointe du doigt toute inégalité subsistante (entre hommes et femmes par exemple) : « A travail égal, salaire égal ». Et la revendication des ouvriers de la première heure (« ces derniers –les ouvriers de la onzième heure- n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous  ») paraît on ne peut plus « naturelle ». Car il est vrai, comme ils le disent ensuite, qu’à la différence des derniers arrivés, ils ont, eux,  « supporté la fatigue du jour et de la chaleur ! » (verset 12) 

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Vivant dans un monde vivant. Changer intérieurement pour un bien-être ensemble, une vie en collaboration.

Dans la vie sociale et économique, nous ressentons la requête d’une plus grande collaboration entre les acteurs, entre les personnes. Mais cette requête elle-même appelle un changement dans nos attitudes et nos comportements, une transformation personnelle. Thomas d’Ansembourg est bien placé pour nous répondre. En effet, à partir d’une carrière d’avocat et, parallèlement, d’un engagement éducatif auprès de jeunes dans la rue. Il a choisi une nouvelle orientation en se formant à différentes approches psychothérapeutiques et particulièrement à la méthode de communication non violente. Il est devenu psychothérapeute, conférencier, animateur de sessions de formation. Au cours des dernières années, il a écrit trois livres qui ont été appréciés par une vaste audience (1).  Dans une récente vidéo (2), Thomas d’Ansembourg répond aux questions de Michel de Kemmeter, ingénieur et consultant engagé lui aussi dans une œuvre de recherche et de formation pour « un développement durable de l’humain (3).

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Au commencement : la Parole

Michèle Jeunet, Sœur Michèle au Centre spirituel Notre-Dame du Cénacle à Versailles, anime un blog : « Au bonheur de Dieu » (1) qui aide les visiteurs à entrer dans une relation avec un Dieu dont il est dit, dans la Parole biblique qu’il fait pour nous « des projets de bonheur et non de malheur » (Jérémie 29.11).  Pour nous accompagner dans la lecture des textes évangéliques, Michèle Jeunet ouvre des pistes de réflexion et de méditation à travers des questions et  de courts commentaires qui nous invitent à « découvrir un Dieu, ami de notre vie, présent au cœur de notre existence ».  Michèle Jeunet vient de publier un recueil de textes : « Méditer une parole de liberté ». Catéchèses bibliques et lectio divina (2). On y trouvera une quarantaine de textes écrits dans la même approche que ce commentaire du Prologue de l’Evangile selon  St Jean (3).  J H

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L’émerveillement est le fondement de l’existence. Propos de Bertrand Vergely

 Avant toute chose, la vie est bonne ! Si tu vis, c’est beau que tu existes ! Dans son livre : « Retour à l’émerveillement » (1), Bertrand Vergely ouvre notre regard et notre horizon : « Qui s’émerveille n’est pas indifférent. Il est ouvert au monde, à l’humanité, à l’existence. Il rend possible un lien à ceux-ci » (p 9). Invité par le réseau Picpus (2) dans le cadre d’une séance : « Lire aux Eclats », dans une courte intervention enregistrée en vidéo, Bertrand Vergely revient sur cet ouvrage (3). Et, en termes passionnés, il nous communique sa vision de la vie. C’est une vision qui rompt avec le marasme ambiant, une invitation à la vie et l’espérance .

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Les fruits d’un partage biblique. La parabole du semeur. (Luc 8, 5-18)

Le but d’une parabole, c’est, semble-t-il, de révéler l’enseignement de Jésus ; mais que recouvre ce verbe en fait, dans ce contexte ? La révélation est-elle un acquis ou un chemin ? Révéler est-il obligatoirement le contraire de cacher ? Le partage auquel s’est livré notre petit groupe sur cette parabole particulière nous a montré toute la richesse incluse dans ce simple mot.

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Médecine de la personne. Médecine d’avenir. « La médecine personnalisée » d’après Jean-Claude Lapraz

Il était venu, à bout de souffle en état de fatigue chronique, une vie au minimum, sans vitalité. Jean-Claude Lapraz lui demanda : qu’est-ce vous attendez de moi ? Que je puisse me déplacer davantage… vivre. Ce fut le début d’un parcours au cours duquel il gagna progressivement en santé.  Elle vint le voir et découvrit un cancer du sein.  Il l’aida à garder un horizon de vie dans la compréhension des aléas successifs. Elle trouva en Jean-Claude Lapraz un accompagnement thérapeutique et une présence amie qui lui permit de résister pendant des années à cette maladie et aux traitements lourds auxquels elle fut soumise.

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Une invitation à la confiance : Annonce à Zacharie.

« Au bonheur de Dieu » (1), c’est le titre significatif du blog de Michèle Jeunet, Sœur Michèle au Centre spirituel Notre-Dame du Cénacle à Versailles. Les commentaires publiés sur ce blog par Michèle Jeunet ou par ses invité(e)s, s’inscrivent dans une spiritualité qui nous parle de bonheur et de liberté et nous invite à lire l’Evangile comme une bonne nouvelle. Nous remercions Michèle Jeunet de nous permettre de communiquer cet apport aux lecteurs de Témoins.

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Prier de tout notre être.

Dans cet article tiré de la revue Témoins (n°124), Nelly Sinclair nous fournit un véritable guide pratique de la prière : comment communier pleinement avec Dieu ? Ce qui est important,  c’est de ne pas hésiter à lui faire part de tout de ce qui nous perturbe, y compris des réalités que nous avons du mal à admettre en nous-mêmes ; c’est se mettre avec confiance à son écoute, en s’appuyant sur sa Parole, même si l’on ne « ressent » pas sa présence,  en sachant qu’il peut nous libérer de nos émotions négatives et de notre culpabilité si nous les lui apportons ; il s’agit d’engager tout notre être, y compris notre corps !   

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Les fruits d’un partage biblique : Le commandement le plus important (Marc 12, 28-34)

Aimer Dieu, moi-même, mon prochain : trois commandements qui n’en font qu’un ? Ai-je la même mesure pour les pratiquer ? Jusqu’où suis-je appelé à aller dans cet amour ? Des questions importantes se dégagent de ce texte dont Jésus nous dit, dans un autre évangile (Matthieu 22, 34-40) qu’il récapitule la loi et les prophètes.    

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Être ou ne pas naître de l’Esprit ?

Naître de l’Esprit ? Une expérience exceptionnelle vécue par les apôtres lors de la fête de la Pentecôte, réservée maintenant aux "super-chrétiens"? Ou la base d’une véritable vie chrétienne, impliquant l’accueil de la présence de Dieu en nous, et donc un "lâcher- prise", qui va à l’encontre de toutes nos habitudes, notamment celle de vouloir contrôler nous-mêmes notre vie ? Alors qu’humainement, on n’aime pas trop se "mouiller", Dieu nous invite à ouvrir otre parapluie pour nous laisser tremper de son Esprit…

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Confiance ! Le message est passé …

Il venait de passer une consultation chez un médecin, lorsque de retour auprès de l’assistante, celle-ci l’interrogea en évoquant le livre de Madame Hassenforder. Et, à sa grande surprise et à son grand bonheur, elle lui dit combien ce livre l’avait touchée (1). Une brève conversation en résulta. « Grande lectrice », et même dans le passé, engagée dans des travaux d’édition, elle avait découvert « Sa présence dans ma vie » à la librairie « La Procure », en regardant les ouvrages présentés au public. 

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Tendre l’autre joue ?

Il y a des paroles qui sont douces à nos cœurs dans l’Evangile et qui indiquent un chemin spirituel que nous avons plaisir à essayer de vivre, il y a aussi des paroles qui dérangent, qui désarment, qui déplacent, qui défient… L’invitation de Jésus à tendre l’autre joue fait partie de ces paroles qui ne laissent pas indifférents. Parole que l’on retient, que tout le monde connaît, mais dont on se demande si nous devons vraiment la vivre. Et notre interrogation est légitime : est-ce vraiment cela la bonne nouvelle de l’Evangile ? Recevoir une gifle et malgré tout, accepter de tendre l’autre joue… Utopie idéaliste ou humilité exacerbée ? Empathie naïve ou indifférence volontaire ? Jésus est-il sérieux ?

 

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Le vécu d’un parcours Alpha.

Alain Bourgade fréquente régulièrement la paroisse réformée de Marly le Roi. En 2011, il a été pressenti par la pasteure, Florence Lusetti, pour prendre la responsabilité d’un parcours Alpha dans cette paroisse. Il a accepté, avec l’approbation de son épouse, Catherine, qui s’est également engagée dans la petite équipe qui s’est ensuite constituée. Le parcours Alpha s’est déroulé pendant le deuxième trimestre 2012.

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Prier dans la simplicité, la liberté et la spontanéité. Une rencontre fraternelle dans le mouvement de l’Esprit.

Christiane Callu participe à un groupe de prière, de louange et d’intercession. Ce groupe : le groupe du Potier, a une longue histoire. Actuellement, il se réunit une journée entière, un samedi tous les deux mois : partage d’un repas et temps de prière. « On est environ une douzaine. Le groupe est interconfessionnel. Il rassemble des personnes qui fréquentent des églises diverses, mais il est ouvert au delà ».

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EsPass’Vie : un centre chrétien de développement relationnel dans le Nord.

897EsPassEsPass’Vie est une œuvre chrétienne, basée à Lille avec une antenne à Cambrai, qui offre une aide, un accompagnement, des outils, à toute personne désirant évoluer dans sa relation à elle-même, aux autres et à Dieu. Témoins a demandé à Mario Leimgruber, son fondateur, de lui en parler. « Notre vision est d’accompagner des individus en tenant compte à la fois de  l’aspect psychologique et de l’aspect spirituel, sans pour autant les confondre même si les interactions sont nombreuses. Pour cela, nous avons développé  quatre axes : la relation d’aide de type thérapeutique, des formations au développement relationnel,  des journées de ressourcement spirituel et enfin l’accompagnement spirituel.

 

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Vivre dans l’espoir. De commencements en recommencements .

894LivresEn 2009, sur ce site, la présentation du livre de Jürgen Moltmann : « In the end…the beginning » venait nous apporter un message d’espoir (1). Aujourd’hui, ce livre vient d’être traduit et publié en français par les éditions Empreinte sous le titre : « De commencements en recommencements. Une dynamique d’espérance » (2). Nous ne présenterons pas ici ce livre à nouveau, puisqu’à l’époque, nous en avions donné un aperçu, tout particulièrement en ce qui concerne la dernière partie sur la vie après la mort puisqu’elle répondait à des questions existentielles qui troublent et qui inquiètent tant de gens. Et par ailleurs, sur deux autres canaux (3) , nous mettons aujourd’hui en évidence l’originalité de ce livre. Nous voudrions donc simplement permettre à l’auteur de communiquer avec nous à partir de quelques paroles fortes.

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La communauté du SAPPEL et la gestuation de la Parole de Dieu

893zSappelLa communauté du Sappel (1)  est un mouvement reconnu par l’Église catholique (une association privée de fidèles) dont le but est l’évangélisation des familles du Quart-Monde. Témoins s’est fait l’écho d’ATD Quart Monde en interviewant Marie-Aleth Grard, sa vice-présidente (2). Aujourd’hui, nous nous arrêtons sur le mode très particulier d’approche de la Parole de Dieu, pratiquée par la communauté du Sappel : la gestuation de la Parole, qui permet de rejoindre tous ceux qui auraient du mal à entrer dans une dimension symbolique.

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Deux conceptions de la création

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Nous pensons que le monde n’est pas le fruit du hasard mais d’un désir de Dieu. Dire cela, cela équivaut à dire que Dieu est créateur. Mais comment est-il créateur ? Qu’est-ce qu’il a créé ? Cette question mérite d’être creusée.

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Les fruits d’un partage biblique: Jésus et Zachée : (Luc 19, 1-10)

884ZacheeGrJésus et Zachée : deux hommes que tout semble séparer aux yeux des juifs de cette époque : que peut-il y avoir de commun entre un homme qui met l’accent sur la pauvreté et un percepteur d’impôts, collaborateur des Romains, qui s’enrichit sur le dos de ses frères ? Ils vont pourtant se rencontrer, car ils ont un point commun : le désir d’aller au-delà des apparences.Ce qui va les amener tous les deux à découvrir l’autre dans sa vérité profonde : Jésus, un chercheur de lumière dans un  pécheur infréquentable ; Zachée, le sauveur qu’il attendait depuis toujours dans un prédicateur célèbre qui traverse sa ville en allant vers Jérusalem.

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Jérusalem, Judée, Samarie…et Roumanie

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Jérusalem, Judée, Samarie…et Roumanie Vous devez être présent en même temps à Jérusalem, en Judée et en Samarie. Non pas dans l’une ou l’autre, non pas dans l’une après l’autre, mais dans l’une et l’autre simultanément. » Voilà le message de Rick Warren, en ce dimanche de juin 2008, à Lake Forest, en Californie.

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En qui je crois : Un entretien avec Eric Fuchs

880LivreProfesseur honoraire de l’Université de Genève, éthicien remarqué, Eric Fuchs s’était fait connaître d’un large public par son livre : « Le désir et la tendresse – Pour une éthique chrétienne de la sexualité »**. Son dernier ouvrage, « Et c’est ainsi qu’une voie infinie »***, est plus personnel, comme le montre cette interview, qui permet à l’auteur de s’exprimer pleinement sur sa foi : un contenu très profond, qui touche à l’essentiel, est mis en valeur par un style très vivant et très concret dans ce témoignage qui allie tout naturellement transcendance et éthique.

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Bastien, 4 ans, témoigne…

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Témoins s’est intéressé à la spiritualité des enfants, en publiant un dossier intitulé « découvrir la spiritualité des enfants, un signe des temps ? » faisant le point sur le mouvement de recherche dans les pays anglo-saxons ** Voir l’article ** .  C’est donc avec une grande joie, que nous publions ce témoignage de Bastien, rapporté fidèlement par sa maman, Johanne.

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Les fruits d’un partage biblique : La femme adultère : (Jean 8, 1-11)

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Si ce texte a tellement marqué la tradition chrétienne, c’est peut-être parce qu’il montre de façon concrète, sur un exemple précis, quelque chose d’essentiel dans la Bonne Nouvelle de l’Evangile : la différence entre l’esprit et la lettre de la loi divine ( ce qui pourrait s’appliquer d’ailleurs aussi aux lois humaines) ; ou, pour le dire autrement : la Grâce – et le pardon qu’elle implique  –  est là, non pour abolir la loi, mais pour l’accomplir pleinement (Matthieu 5, 17).

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La tête et le cœur

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Dieu nous a-t-il donné des « oreilles et des yeux spirituels »liés à une relation intime avec lui, afin que nous ne le connaissions pas seulement par notre intelligence rationnelle ? C’est la position que défend Jean Hassenforder dans un article de son blog « vivre et espérer »** Voir ce blog ** ; il y confronte le cartésianisme moderne à la conception biblique de l’homme, unificatrice et harmonieuse, qui implique, non pas une domination, mais une relation d’alliance entre la tête et le cœur, comme d’ailleurs entre la tête et le corps.

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Dieu nounours ?

Ce témoignage de Véronique sur son cheminement spirituel nous montre jusqu’où vont la patience et la pédagogie de Dieu, face à nos fragilités héritées du passé ; nous connaissant bien, Il sait qu’on ne peut pas brûler les étapes, et que le lait spirituel doit parfois précéder la nourriture solide ! (1 Corinthiens 3, 2a) ; mais Il se réjouit de tout progrès, même limité : Il sait aussi que nous sommes appelés tôt ou tard à évoluer de façon décisive à travers sa Parole et le partage de notre foi. « Le chemin est ouvert pour une évolution de mes représentations de Dieu»  conclut Véronique.

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L’éloge de la fragilité par Gabriel Ringlet : fragilité de l’homme, fragilité de Dieu ?

Ce petit livre original se déguste. Gabriel Ringlet (1) revisite l’Evangile au travers de 64 petites méditations d’un genre tout à fait particulier. Partant d’un fait divers, d’une rencontre, il éclaire un passage biblique, en l’incarnant dans l’actualité de la vie, avec un style poétique, « bondissant », et un rien provocateur. Eloge de la fragilité, mais aussi éloge de la promesse, de la séduction, de la pénurie, de la démesure, du profit, de la blessure, de la traversée : une autre façon de voir Dieu, qui nous prend souvent à « contre pied ».

 

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Méditation spirituelle : « Et le Verbe s’est fait chair »

Nous vous invitons à vous arrêter quelques minutes sur le sens de Noël, en suivant le cheminement spirituel de nos amis, qui ont médité pour vous ce verset de l’Evangile de Jean : « Et le Verbe s’est fait chair » (Jn 1.14). L’un pense à la conjugaison du verbe, une autre nous interpelle sur l’image de Dieu, un autre s’interroge sur le choix de cette proposition : dogmatique ou choix de vie ? Une autre nous fait toucher du doigt cette réalité : « en chair et en os », une autre nous parle des 7 milliards d’êtres humains… et vous , qu’en diriez-vous ?

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« Une femme de compassion » . Un livre de Laetitia Chamard.

Ce petit livre ne se présente pas comme une thèse ou un exposé élaborés autour de qualités compassionnelles qui seraient propres aux femmes ; il n’est pas construit sur l’analyse de personnages bibliques féminins au comportement particulièrement édifiant dans ce domaine et ce n’est pas parce qu’il est le 7ième opus d’une série intitulée : « Devenir une femme de … » (valeur, prière, foi etc.) qu’il ne doit pas être lu par les hommes.

 

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La santé émotionnelle et spirituelle de l’église

C’est ce dont traite « Je souffre, écoute-moi ! » * de Peter Scazzero, un livre qui s’adresse à tous responsables dans l’église qui se sentent « bourreaux de travail pour Dieu », pris dans une spirale de stress qu’ils ne contrôlent plus. Un livre qui s’adresse aussi  à tous les chrétiens  qui veulent faire un point sur leur maturité émotionnelle et spirituelle. Car la santé émotionnelle et la maturité spirituelle sont inséparables.

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Méditation plurielle : « C’est la bénédiction du SEIGNEUR qui enrichit et le tourment n’y ajoutera rien. » Proverbes 10 22

En méditant ce verset, certains mettraient davantage l’accent sur le tourment, d’autres sur la bénédiction. Nous espérons que nos lecteurs trouveront dans cette nouvelle méditation plurielle, composée par des chrétiennes de confessions et de sensibilités différentes, un écho à leur propre lecture, mais aussi une ouverture.

 

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« Deux petits pas sur le sable mouillé » d’Anne-Dauphine Juilliand, un témoignage édifiant et bouleversant.

« Deux petits pas sur le sable mouillé » * d’Anne-Dauphine Juilliand,  un témoignage édifiant et bouleversant.
« Quand on ne peut plus ajouter de jours  à la vie, il faut ajouter de la vie aux jours ». Cette phrase du professeur Jean Bernard, cancérologue, Anne-Dauphine et son mari Loïc vont la faire leur, pour accompagner leurs deux petites filles Thaïs et Azilis.

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CMAVIE.TV

« C’est ton problème » est encore trop souvent la réponse apportée à qui ose exprimer ses soucis. L’expression trahit une certaine indifférence mais également la crainte de s’immiscer dans la vie d’autrui, de lui renvoyer un conseil inapproprié ou, pire, un jugement. Cette crainte, un site WEB a pris le risque de la surmonter sous un nom qui est déjà une trouvaille : « cmavie.tv ». Qu’est-ce qui se cache derrière ce terme ? Un site ** Aller sur le site ** où des spécialistes (psychologues, médecins, socio-thérapeutes, pasteurs…) répondent, sous forme de courtes vidéos, à des questions posées par des internautes.

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Les fruits d’un partage biblique : La Transfiguration (Luc, 9, 28-36)

   Manifestation éclatante, mais secrète de la gloire de Jésus, la Transfiguration, annonce du passage de  l’Ancienne Alliance à  la Nouvelle,  illustre bien la façon dont vient le Royaume de Dieu, qui est « déjà là », mais « pas encore » ; seuls, trois disciples sont alors admis  à contempler cette future gloire, indissociable de la croix, annoncée par Jésus quelques jours avant.

 

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Un café littéraire chrétien à Paris

Un lieu de ressourcement interconfessionnel, que Témoins a testé pour vous. Nous avons voulu en savoir plus sur celle qui en est à l’origine,  Claire Cornic,  et sur la mise en place de cette belle initiative. Claire est célibataire ; elle fait partie depuis un an d’un groupe chrétien interconfessionnel qui organise des sorties : Meetup Foi et Partage ** Voir le site ** , et d’un groupe œcuménique dénommé Jeunes Chrétiens Ensemble ** Voir le site **  ; professionnellement elle gère des projets au sein d’une société qui fait des sites Internet dans le domaine de la gestion de patrimoine. Elle a eu l’ idée en Juillet 2010 de constituer un café littéraire chrétien : elle répond ici à quelques questions posées par Marie-Thérèse Plaine.

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Les indispensables

Samedi saint 23 avril 2011, sur la Place Georges-Python, au cœur de la ville de Fribourg. Comme toutes les années où la date pascale est commune à tous les chrétiens, je prépare le feu pascal qui sera allumé en fin de journée. Dans une grande vasque d’acier, je dispose savamment les bûches et le petit bois, de manière que le feu prenne d’emblée.

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Méditation plurielle : Proverbes 4 23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie»

Créés à l’image de Dieu

Ce passage des Proverbes pose des questions fondamentales, à commencer par celle-ci : qu’est-ce que la vie ? Comme nous, les animaux et les plantes vivent : ils naissent, ils de développent, et ils meurent ; certains animaux semblent même capables d’une certaine intelligence : ont-ils accès pour autant à la vie dont il est question ici ? Dans l’évangile de Jean, Jésus étonne beaucoup Nicodème, en lui parlant d’une nouvelle naissance, et donc d’une nouvelle vie, qui, elle, ne vient plus de la « chair » mais de l’Esprit ; cette vie qui est « la lumière des hommes » (Jean 1, 4) et qui ne peut venir que de Dieu.

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Les 10 ans d’Elisée

 

Elisée n’est pas ici le grand prophète de l’Ancien Testament mais une petite fille pour laquelle sa maman a voulu exprimer sa reconnaissance devant Dieu, lors du culte du 6 février 2011 dans son église de Viry Chatillon. Ce jour là le témoignage que vous allez lire fut entrecoupé de cantiques de louanges et dit avec une émotion contenue, à fleur de larmes, par instant. Il touche à plusieurs titres : comme signe de la puissance et de la bienveillance de Dieu et comme éclatante manifestation d’amour et de foi pour un enfant si fragile.

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La parabole des talents ; (Matthieu 25, 14-30)

Avoir du talent, dans tel ou tel domaine : c’est une situation bien enviable ! Mais qui, si l’on en croit cette parabole, n’est pas un sujet particulier de fierté, dans la mesure où nos capacités, même petites, nous viennent toutes de Dieu ! « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » nous confirme Saint-Paul dans une de ses épîtres. Par contre, la possession d’une capacité particulière implique une responsabilité, celle de ne pas la laisser en friche, mais de l’exploiter pour le plus grand bien des autres – et de nous-mêmes.

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La tentation de Jésus (Luc,4, 1-13)

” La tentation n’est pas le péché ”  : texte vu sur une affiche publicitaire, qui rejoint (en tout cas dans la formulation !) un proverbe connu : « on ne peut empêcher un oiseau de se poser sur notre tête, mais on lui laisse ou non y faire son nid ».
Cette tentation, Jésus la subit comme nous dans ce passage, étant un homme « jusqu’au bout » ; mais nous sommes appelés à être, comme lui, des hommes « jusqu’au bout » dans la victoire sur elle.

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Les fruits d’un partage biblique : Le fils perdu et retrouvé : Luc 15, 11-32

Laisser l’Esprit nous parler encore une fois dans sa nouveauté permanente par ce texte si célèbre, qui a déjà inspiré tant de lectures et d’œuvres littéraires et artistiques, dont la moindre n’est sans doute pas le tableau de Rembrandt : c’est encore une fois l’approche qui a été proposée à ce groupe de partage biblique ; une approche à laquelle est invité en fait tout chrétien devant la Parole, mais qui ne va pas obligatoirement de soi, dans la mesure où elle nous demande d’être attentif à notre « petite voix » intérieure (mais qui s’exprime aussi par les autres), entrant ainsi dans la liberté de quitter les rails confortables de nos lectures précédentes sans en rejeter l’apport.

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Chaque jour est une vie.

    La radio : ce n’est pas seulement une nourriture venant alimenter notre réflexion et notre imagination ; c’est aussi une voix humaine qui nous accompagne. Une voix humaine qui vient rompre l’isolement et qui nous rappelle concrètement que nous ne sommes pas seuls, que nous sommes en relation. 

    Un matin donc, j’écoutais RFI, Radio France Internationale. On y respire l’air du monde. Et, soudain, à l’intention des auditeurs, j’entends cet encouragement : « Prenez soin de vous. Chaque jour est une vie » (1).  

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