Internet apparaît comme un tournant majeur dans l’histoire de l’humanité. Dans son livre “World philosophie”, (1) Pierre Lévy décrit en ces termes le changement en cours: “Depuis la fin du XXème siècle, l’humanité unit ses capacités de perception et de création en constituant progressivement une seule intelligence collective interconnectée dont la communauté scientifique internationale, le marché mondial, l’expression du cyberespace et la compréhension croissante du caractère universel des religions sont les meilleurs signes. De plus en plus de gens deviennent des chercheurs associés”. (1a) Nous assistons à la naissance d’une nouvelle culture caractérisée par des “principes de liberté, de communication horizontale et de réseau interactif.” (2a)
Cependant, cette innovation est une étape dans une évolution à long terme. Dès 1950, dans une vision prophétique prenant appui sur des constats concernant les changements intervenus au cours des deux derniers siècles, Pierre Teilhard de Chardin énonçait, comme un “phénomène”, le développement d’un processus d’unification de l’humanité. (3)
“Autour de nous, en quelques générations, toutes sortes de liens économiques et culturels se sont noués qui vont se multiplier en progression géométrique. Un grand corps est en train de naître avec ses membres, son système nerveux, ses centres percepteurs, sa mémoire…”. (3a)
Et, sous le terme de “noosphère”, Teilhard de Chardin annonçait “une collectivité harmonisée des consciences équivalente à une sorte de superconscience… La terre non seulement se couvrant de grains de pensée par myriades mais s’enveloppant d’une seule enveloppe pensante…” (3b) Aujourd’hui, cette vision se réalise dans le cyberespace. On peut lire dans un tel mouvement un signe des temps à travers lequel se dessine une intention de Dieu. C’est la pensée de Teilhard pour lequel ce processus répond à une attraction divine: “Un instinct irrésistible nous porte vers l’unité… Que l’univers prenne en avant pour nous un visage et un cœur, qu’il se personnifie si l’on peut dire et aussitôt dans l’atmosphère créé par ce foyer, les attractions élémentaires trouveront à s’épanouir.” (3c) Bien sûr, il y a aussi les pesanteurs de l’homme et la menace du mal.
Un demi-siècle plus tard, en décrivant le cyberespace, Pierre Lévy évoque la “noosphère” annoncée par Teilhard de Chardin et il s’interroge sur le sens de cette évolution: “Nous nous approcherons plus rapidement de ce qui nous attire dans l’avenir. Car d’où croyez-vous que vienne le désir d’avenir des hommes ? Si Dieu est l’exploration universelle des formes, c’est-à-dire l’amour en actes, alors c’est en perfectionnant son intelligence collective et en dilatant sa conscience dans toutes les directions que l’humanité s’en approche. Nous montons vers la source de toutes les formes.” (1b)

Internet et le religieux

Les visages d’internet sont multiples. Il occupe notamment une place grandissante dans le commerce mondial. Une enquête concernant la recherche sur internet dans l’espace francophone (4) montre également l’importance accordée aux loisirs et à la vie pratique. Elle manifeste aussi une forte expression de l’idolâtrie du sexe. Dans l’immédiat, au vu de ces résultats quantitatifs, la vision prospective de Teilhard de Chardin est donc encore loin d’être réalisée.
Alors quelle place les préoccupations spirituelles occupent-elles dans le cyberespace? Une chercheuse américaine, Brenda E. Brasher, vient de consacrer un livre à cette question: “Give me that online religion”. (5) De fait, la religion est également très présente sur le net. Le cyberespace abrite aujourd’hui les pratiques les plus diverses. On peut y fréquenter aussi bien un temple hindou qu’un sanctuaire catholique. Mais si les formes traditionnelles sont très présentes sur le web, l’esprit même du cyberespace tend aussi à les relativiser et à porter des innovations et des recompositions en fonction des aspirations nouvelles. B Brasher a recensé personnellement plus d’un million de sites religieux; c’est dire la force de ce courant. Les chrétiens y sont bien présents. Dans ce champ, le plus grand moteur de recherche aux États-Unis comprend plus de 10000 entrées. À côté des différents moteurs également présents dans le domaine francophone, la publication d’annuaires imprimés rend aussi service. (6)

Une nouvelle dimension

Par sa configuration même, le cyberespace induit de nouveaux comportements. Tout espace a une forme et il invite à des réponses spécifiques. (7) Dans une conférence effectuée dans le cadre du projet “media et théologie” à Édimbourg, Lavinia Byrne ouvre un horizon particulièrement stimulant. “Maître, où demeures-tu?” ont demandé deux disciples à Jésus (Jean 1:38). Dieu suscite et guide notre quête dans le nouvel espace qui s’offre à nous. Dans le passé, dans des catégories mentales marquées par les connaissances de l’époque et progressivement remises en question par le développement de la science, on pouvait se demander où Dieu résidait, s’interroge Lavinia Byrne. Aujourd’hui, l’inadéquation des vieux modèles ne porte plus à conséquence car une nouvelle dimension apparaît. À côté du monde matériel, un univers parallèle se développe en offrant un nouvel imaginaire. ”La réalité virtuelle nous fournit une puissante métaphore dans laquelle le monde digital est associé à la réalité spirituelle.” (8a)
Il y a maintenant un espace où nous pouvons aller à la recherche de Dieu. “Le web nous offre une métaphore nouvelle pour comprendre Dieu et le travail de Dieu en train de prendre soin de notre monde et de le tenir en existence dans un tissu de communication.” (8b)

Un principe de liberté

Internet élargit l’espace des choix en ouvrant la gamme des possibles. Brenda Brasher raconte ainsi une histoire de vie significative. (5a) Une jeune femme protestante fréquentait un jeune homme juif pratiquant. Elle n’avait pas de convictions personnelles aussi fortes que les siennes et lorsqu’il a été question de choisir une voie commune, elle lui a proposé de chercher à mieux comprendre le judaïsme. Elle est donc partie visiter les sites correspondants sur le Web. Et elle a trouvé une invitation à participer à un “cyber-seder”. Cette célébration juive en forme de repas est un rappel de l’Exode”. La fête était construite en des termes compréhensibles pour des personnes en recherche et retransmise sur internet. La jeune femme fut chaleureusement accueillie dans les échanges sur le “chat”. Cette expérience se révéla une porte d’entrée dans un nouvel univers. Quelques mois après, elle se convertit au judaïsme.
Les observateurs s’entendent pour dire qu’internet remet en cause les situations acquises bâties sur une autorité hiérarchique descendant du haut vers le bas. Après tout, un site exprimant une voix minoritaire peut exercer sur certains une puissance d’attraction égale ou supérieure à celle d’un autre site installé par une puissante institution. Internet délie les “clientèles captives” formées à travers des conditionnements historiques. À cet égard, un précédent est souvent cité: “La révolution actuelle de l’information et de la communication est comme une autre Réforme protestante. Les gens ont accès à la Parole…” (8c)
La culture d’internet (2b) s’est développée dans le contexte américain au moment où depuis les années 60 et 70, la conjoncture religieuse était en pleine transformation. Dans son livre “Spiritual marketplace” (9), le sociologue W. C. Roof montre comment l’emprise de l’encadrement institutionnel s’est effritée et comment, dans le même mouvement, la priorité a été donnée à l’expérience personnelle et aux bienfaits engendrés par la vie spirituelle. Aujourd’hui, les générations les plus jeunes participent à leur manière aux tendances générales. (10)
Parallèlement, l’influence exercée par des élites ancrées dans une légitimité savante ou institutionnelle est en voie de se réduire. L’abîme entre la religion et la culture populaire est en train de s’effacer et des interactions fructueuses peuvent s’établir entre ces deux univers.

Un espace de relation

Les observateurs s’accordent sur la facilité avec laquelle les relations s’établissent sur le web.
“D’une façon prédominante, c’est un espace qui dit: communiquez, sentez-vous libres de parler à des étrangers” (7a) nous dit David Pullinger dans son analyse des comportements induits par internet.
Brenda Brasher renchérit lorsqu’elle écrit: “Le voisinage libre et facile qui caractérise une bonne part de la conversation du cyberespace est un incroyable témoignage à la capacité humaine de développer un amour mutuel, même vis-à-vis des étrangers.” (5b) Même si on peut voir là un parti pris d’enthousiasme, cette intensité de la communication est certainement prometteuse.
À partir d’une expérience de communication par l’imprimé, c’est ce qu’a découvert également Simon Jenkins, fondateur du site chrétien “Ship of fools”. (11) Le site s’adresse notamment à un public de personnes en recherche ayant souvent contracté une allergie par rapport aux pratiques religieuses. Deux approches sont privilégiées: la prise en compte de la dimension de “l’entertainment”, c’est-à-dire du divertissement, et la valorisation de la dimension communautaire. À sa grande surprise, Simon Jenkins a constaté que les usagers du site réagissaient beaucoup plus que les lecteurs du magazine qu’il dirigeait auparavant. Ainsi, très vite, une communauté en ligne s’est créée. Plus de 1500 personnes y participent. C’est bien plus qu’un espace de discussion. Une vie sociale s’y est développée, se traduisant même par quelques mariages.
Dans un sondage, la question avait été posée: Est-ce que “Ship of fools” peut être considéré comme une église? 44% des participants ont alors répondu positivement. C’est maintenant une question sérieusement prise en compte.
Dans une recherche sur la vie religieuse dans le cyberespace (12), Heidi Campbell met en valeur l’importance du pèlerinage spirituel. Si le voyage est jalonné par des lieux, il peut également déboucher sur la participation à des communautés nouvelles dont certaines n’hésitent plus à se déclarer des églises, des “cyberchurch”.

La relation au cœur de la vie chrétienne

Au cours de ces analyses, nous avons noté au passage des réflexions et des initiatives d’inspiration chrétienne. Dans cette perspective, la relation a un caractère majeur. Les images du Nouveau Testament: la vigne, le corps, nous parlent de communication et de complémentarité.
Comme l’écrit Lavinia Byrne, “le christianisme est une religion trinitaire. Il sait que la communication se tient au cœur de la Divinité. C’est pourquoi la communauté est si importante pour l’entreprise humaine. La communauté est le fruit d’une vraie communication, le produit de l’amour. Voilà pourquoi nous pouvons interpeller les systèmes de communication. Dans quelle mesure respectent-ils la personne, la relation et une vraie rencontre en communauté?” (8d)

L’Église est appelée à exprimer cette qualité de relation. À cet égard, dans un livre récent: “L’Évangile et le Web” (13), Pietro Pissara rappelle les paroles de Paul VI dans la foulée du Concile Vatican II: “L’Église doit entrer en dialogue avec le monde dans lequel elle vit. L’Église se fait parole; l’Église se fait message; l’Église se fait conversation”. (13a) C’est un appel au mouvement qui vaut pour toutes les églises et aujourd’hui encore requiert remise en cause et créativité.

En Jésus, nous avons l’exemple d’une attitude qui nous invite à entrer en relation. (7b) C’est toute la vie qui est concernée. Comment pourrions-nous être pleinement vivants dans le cyberespace si nous établissions un fossé entre les intérêts de nos contemporains et les préoccupations des églises. À cet égard, Lavinia Byrne nous donne en exemple la pensée des premiers Pères de l’Église. “La grande tâche du chrétien est de devenir pleinement vivant, de vivre la Parole de Jésus; “Je suis venu pour qu’ils puissent avoir la Vie en abondance.” Irénée l’exprime ainsi: la gloire de Dieu, c’est l’homme pleinement vivant.” (8e)

Un nouvel horizon

Internet s’insère dans le grand changement social et culturel intervenu au cours des dernières décennies.
Une des principales caractéristiques en est le développement de l‘autonomie. Nous entrons dans une culture du choix: internet renforce ce mouvement. Il appelle à de nouvelles formes de communication. Il bouscule les frontières. Il met en cause les systèmes hiérarchisés. Comme l’exprime parfaitement Pierre Lévy: “Plus un régime politique, une culture, une forme économique ou un style d’organisation a des affinités avec la densification des interconnections et mieux il survivra et rayonnera dans l’environnement contemporain. La meilleure manière de maintenir et de développer une collectivité n’est plus d’élever, de maintenir ou d’étendre des frontières mais de nourrir l’abondance et d’améliorer la qualité des relations en son propre sein comme avec les autres collectifs.” (1c)
On peut se demander si le progrès de l’individualisation ne risque pas en contre partie de susciter le développement de l’égocentrisme et un émiettement de la société. Nous entrons dans “une culture définie par la fragmentation et la non-communication potentielle entre les codes, une culture où la multiplicité des expressions pourrait compromettre la communion.” (2c) Face à cette menace, Manuel Castells en appelle à la médiation de l’art “comme un protocole d’échange et un outil de reconstruction sociale.”
Cependant, nous l’avons vu, on assiste dans le cyberespace à une intense activité de relation et, à l’image déjà classique de la vie associative, à la multiplication de réseaux où les échanges suscitent une nouvelle forme de vie sociale. Cette activité est très marquée dans les activités chrétiennes sur internet. Sans doute sommes-nous appelés à aller encore plus loin. Non seulement l’annonce de l’Évangile appelle les chrétiens à communiquer en des termes accessibles au delà des sphères culturelles qui leur sont propres mais encore, d’une façon plus générale, ne doivent-ils pas contribuer au développement d’internet sur des bases qui favorisent une relation vraie, compréhensive et respectueuse entre les participants?
Par ailleurs, l’immense potentiel du cyberespace pour assurer le progrès d’une conscience collective se réalise dans un contexte où la présence du Mal est également là. Et comment pourrait-il en être différemment? Plus l’enjeu est important, plus les risques croissent. (3d)
Là aussi, les chrétiens sont appelés à la vigilance, au discernement et à la prière.
Le cyberespace abrite une gamme d’apports très variés. Là où les transformations technologiques sont intervenues plus tôt, les chrétiens ont pu commencer à expérimenter de nouvelles approches.
“Dans le marché changeant du religieux-symbolique” écrit W. C. Roof, “nous savons que la religion est soumise à des remaniements considérables”. (9a) “Une économie ouverte et compétitive suscite un marché qui doit être compris en terme d’offre et de demande… La production et la consommation religieuse sont en train de refabriquer les styles spirituels et les identités religieuses…” (9b)
Cette évolution s’accomplit dans la durée. Dans l’immédiat, on peut constater des inerties se manifestant dans des productions qui tendent à répondre aux besoins de groupes ayant une pratique et une expression anciennement typées. Mais parallèlement, des innovations apparaissent parce que les aspirations changent et parce que les techniques ouvrent de nouveaux possibles.
“Un nouveau medium engendre de nouvelles façons de penser.” (8f)
Il y a là un appel à l’ouverture. La réponse requiert un mouvement qui va au-delà de la seule bonne volonté. Comment prendre du recul par rapport à des habitudes culturelles qui peuvent entretenir des attitudes hégémoniques? La communication internationale est un facteur de comparaison et de distanciation. De même, peut-on reconnaître dans certaines innovations l’expression de cultures émergentes. Ainsi, la traversée des frontières tant nationales que confessionnelles prépare un nouveau paysage qui peut être évoqué dans les termes d’un “christianisme pluriel”.
Quel appel à la créativité! Comme le disait déjà Esaie, nous sommes invités à élargir l’espace de notre tente (Esaie 54:2).
Dieu va nous guider dans cette mission qui nous dépasse.

Jean Hassenforder

Sources bibliographiques

(1) Lévy (Pierre). World Philosophie. Odile Jacob, 2000. Un essai brillant, passionné et suggestif.
(1a) p. 209 (1b) p. 217 (1c) p. 29

(2) Castells (Manuel). La galaxie internet. Fayard, 2001. Une somme sur l’histoire et les différents aspects d’internet.
(2a) p. 79 (2b) p.50-82 (2c) p. 252 (La culture d’internet)

(3) Teilhard de Chardin (Pierre). Le phénomène humain. Seuil, 1955. Jésuite, paléontologue, Teilhard de Chardin a allié une compétence scientifique et une réflexion chrétienne dans une vision d’avant-garde, combattue à l’époque par le Vatican.
(3a) p. 272 (3b) p. 279 (3c) p. 296 (3d) p. 321

(4) Qui cherche quoi sur internet? Le Monde. Supplément mercredi 3 avril 2002. Compte-rendu d’une enquête sur la recherche d’information sur le web francophone menée par le site abondance.com.

(5) Brasher (Brenda E.). Give me that online religion. Jossey Bass, 2001. Une analyse vivante, suggestive et prospective.
(5a) p. 72-78 (5b) p. 118

(6) Présentons ici deux annuaires:
a) Le guide du web chrétien. Panorama. Hors série n° 31, édition 2001-2002.
Ce répertoire présente d’une façon agréable et informée 400 sites internet testés et notés par les journalistes de croire.com et du mensuel Panorama. L’équipe a manifesté un souci d’ouverture internationale et d’ouverture œcuménique. Cependant, pour qui se situe davantage à un carrefour, le répertoire s’inscrit dans une sphère culturelle à forte prédominance catholique. Ainsi, même dans le domaine anglo-saxon qui se caractérise par une très grande pluralité, les titres de périodiques cités sont en majorité catholiques. Par ailleurs, le classement même de certaines rubriques nous paraît témoigner d’une conception traditionnelle, à l’intérieur même du monde catholique. Ainsi la spiritualité est-elle présentée dans une rubrique commune avec les monastères et les congrégations, et la prière dans une rubrique commune avec les saints et les sanctuaires. Un dialogue avec toutes les composantes chrétiennes de l’internet permettrait d’avancer dans la conception d’un guide chrétien.
b) Blackmore (Vernon). God on the net. Year 2002. Harper Collins, 2001. Ce guide, centré sur le champ anglophone, classe des centaines de sites en une cinquantaine de rubriques. À une époque où l’anglais est pratiquement devenu une langue universelle, ce guide permet d’avoir accès à un ensemble de ressources originales et dynamiques.

(7) Pullinger (David). Information technology and cyberspace. Extra connected living. Darton Longman and Tod, 2001. Publié dans une collection ”Éthique et théologie”, ce livre aborde internet sous ses différents aspects.
(7a) p. 124 (7b) p. 121. “We have in Jesus an example of non controlling, invitational power that needs to be thought and practised.”

(8) Byrne (Lavinia). God in cyberespace. Texte accessible par internet http://www.div.ed.ac.uk/research/com/byrne.htm Un point de vue original et une perspective informée.
(8a) p. 4 (8b) p. 6 (8c) p.6 (8d) p. 6-7 (8e) p. 4-5 (8f) p. 4

(9) Roof (Wade Clark). Spiritual marketplace. Babyboomers and the remaking of american religion. Princeton. University Press, 2001. Un livre majeur sur l’évolution religieuse aux États-Unis. Deux chapitres concernent particulièrement ce propos:
Chapitre 2: The making of a quest culture
Chapitre 3: Spiritual market place
(9a) p. 69 (9b) p. 79

(10) Beaudouin (Tom). Virtual faith. The irreverent spiritual quest of generation X. Jossey Bass, 1998. Comment les jeunes nés dans les années 60 et 70, regroupés sous le terme “generation X”, vivent leurs aspirations religieuses dans un vécu marqué par la culture pop où la musique et internet jouent un rôle majeur. L’auteur s’inscrit dans ce vécu et s’emploie à en évaluer la dimension sociologique et à en discerner la signification théologique.

(11) Jenkins (Simon). A TXT 2 day. Bible in transmission, autumn 2001, p. 10-11.

(12) Campbell (Heidi). A new forum for religion. Spiritual pilgrimage online. Bible in transmission, summer 2001, p. 7-8.

(13) Pissara (Pietro) L’Évangile et le Web. Quel discours chrétien dans les médias? Éditions de l’Atelier, 2002. Professeur à l’Institut Catholique de Paris, l’auteur inscrit sa réflexion sur internet dans une approche plus générale sur les médias. (13a) p. 52

Références: Témoins n°140 novembre décembre 2002

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