Les Semaines Sociales de France ont organisé cette session du 14 au 16 novembre 2003 à la Maison de la Mutualité à Paris.

La volonté était de “nous arrêter sur cette violence faite aux 60 millions d’exclus en Europe, aux 80% de l’humanité qui ne partagent que 20% des richesses du monde. Au cœur de ces violences il y a l’argent.”
La réflexion proposée était vaste, des implications individuelles aux enjeux collectifs ; était posée la question “Pouvons-nous avoir assez d’imagination et d’audace pour proposer et construire une autre économie où les changements qui s’accélèrent ouvriraient des chances pour les pauvres au lieu de les assujettir davantage ?”

Un compte-rendu détaillé des diverses interventions se trouve sur le site internet des SSF. Ces interventions, avec des regards assez différents, sont intéressantes. On peut toutefois regretter que la critique et les propositions de changement concernant les institutions financières internationales (comme le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale) ne soient pas à la hauteur des dégâts provoqués dans de nombreux pays du Sud, par exemple en Argentine.
Un livre de session rendra compte de ses travaux comme les années précédentes. En effet les Semaines Sociales de France sont nées au début du siècle dernier “avec la volonté de faire connaître la pensée sociale de l’Église pour l’appliquer aux problèmes du temps et singulièrement améliorer la condition ouvrière”. Depuis elles sont l’occasion de rencontres de militants et de chrétiens engagés pour “imaginer ce que pourrait être une société de paix et fraternité”. Des antennes régionales contribuent au travail de réflexion.

Le site internet donne aussi accès à des archives ou aux titres et coordonnées des livres des sessions passées. Le thème de 2002 était “La violence. Comment vivre ensemble ?”

www.ssf-fr.org

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