Un mouvement chrétien en croissance en France et dans les pays francophones, qui voulut dès l’origine, un décloisonnement entre les diverses dénominations de la grande famille protestante ; il est aujourd’hui en voie de s’ouvrir plus largement encore, comme en témoigne le déroulement d’une rencontre régionale.

 

Femmes 2000 est né en 2001, à l’occasion d’un congrès regroupant à Paris des femmes chrétiennes francophones en situation de responsabilité. L’événement est devenu un mouvement qui a essaimé en Belgique, en Suisse, en Roumanie, en Afrique, dans l’Est et le Sud Est de la France.

 

    
Dans ses objectifs, Femmes 2000 veut réunir des femmes chrétiennes,  occupant un poste clé dans l’église et la société pour s’encourager mutuellement, donner à Dieu la première place, être ensemble  témoins dans le monde et transmettre une espérance. Mais aussi, travailler à l’unité en Christ en favorisant les liens pour vivre la réconciliation au quotidien par une approche de l’autre dans sa différence.

** Voir le site : www.femmes2000.eu/memo/index.html **

Plus concrètement,  il s’agit de donner à ces  femmes l’occasion de se rencontrer, de découvrir et valoriser les dons de chacune, de s’édifier et de réfléchir ensemble sur des sujets d’actualité à la lumière de la Bible.
 
Joelle Unal, une amie de Témoins, qui fait partie du comité d’organisation pour la région Sud- Est nous en parle « de l’intérieur ».

« Au printemps 2004, l’épouse d’un pasteur de Montélimar me téléphone : "Un groupe « femmes 2000 » se crée dans le Sud Est, on le souhaite interconfessionnel, on a pensé à toi comme représentante catholique…"  Je n’avais alors jamais entendu parler de F 2000, je ne savais rien de mon futur rôle, ni  des personnes que j‘allais y rencontrer. La seule mention du mot  « interconfessionnel »  fit que j’acceptai aussitôt. C’est un grand cadeau que le Seigneur me réservait là !
Durant un an, nous avons préparé notre premier congrès de trois jours qui eut lieu à Viviers en 2005.
Depuis, nous organisons une voire deux rencontres par an pour les femmes des différentes églises de notre région.
 
En juin 2010, l’événement fut de taille ! Nous avons, dans la confiance, loué la grande salle municipale de Montélimar. Nous avions ciblé le Sud-est, de Lyon à Montpellier et Nice, notre objectif était de rassembler 500 femmes, nous l’avons presque atteint.
Notre oratrice était Linda Oyer (1). Elisabeth Bourbouze (2) assurait la louange. Le thème ne pouvait être qu’accrocheur : "la vie chrétienne : un long fleuve tranquille ?"
Plus de 20 stands permettaient échanges et informations sur différentes œuvres chrétiennes. Une maison de presse évangélique suisse avait fait le voyage et était installée non loin d’une dame peignant des icones !
 
Cette journée restera gravée dans le cœur de beaucoup.
Le témoignage bouleversant d’une visiteuse de prison,  la présentation d’une œuvre accueillant des femmes en situation de détresse et un travail missionnaire auprès d’enfants des rues au Togo, donnaient une belle démonstration de ce que les femmes "messagères de bonne nouvelle" peuvent réaliser quand elles se mobilisent et s’unissent pour accomplir " les œuvres préparées d’avance" pour elles.
 " le Seigneur a dit un mot, et les messagères de bonnes nouvelles sont une foule nombreuse » Ps 68 , 12. C’est le verset qui porte  Femmes 2000.
 
Voici quelques appréciations relevées suite à nos journées : "les échanges dans les groupes et le climat spirituel sont favorables à l’écoute de Dieu" ;  " avoir une journée pour soi" ; " analyse de la Parole de Dieu avec une voix féminine" ; "rencontrer des dames d’autres églises : quelle belle unité dans l’amour !" ; "journée de grâce et de paix. Merci pour cette grande armée de messagères" ;
"avant,  je regardais mais je ne voyais rien. J’écoutais mais je n’entendais rien. Maintenant, je vois et j’entends" ; "magnifique l’unité  de nos églises ! Le Saint-Esprit est présent"…
 
Notre cœur ne peut qu’être rempli de reconnaissance pour toutes les grâces reçues à Femmes 2000.
Je suis personnellement très touchée par l’attitude de certaines femmes qui arrivaient avec beaucoup de réticence vis à vis de ce brassage de confessions et qui, à travers les échanges  ont "laissé tomber" leur regard suspicieux sur les autres dénominations. Quel privilège le Seigneur nous accorde de pouvoir découvrir et nous enrichir des cadeaux que sont toutes nos sœurs si différentes ! »

Et nous croyons en  l’impact spirituel résultant de  l’unité entre chrétiennes de confessions différentes…

Joëlle Unal et Marie-Thérèse Plaine
 
(1)    Linda Oyer est Professeur de Nouveau Testament au Centre Mennonite d’Études et de Rencontre, chargé de cours à la Faculté Libre de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine
(2)    Chacun a déjà au moins une fois, parfois même sans le savoir, entonné un chant d’Elisabeth Bourbouze, tant nombre de ses compositions font aujourd’hui partie du "patrimoine chrétien". ** ** Voir le site : www.elisabethbourbouze.com ** et

** Ecoutez par exemple : www.elisabethbourbouze.com/index.php?disco&read=5 **

 

 

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