En 1967, je commençais des études de philosophie et c’est à la fac qu’une amie en recherche m’introduisit dans des milieux chrétiens non catholiques. Dans l’un d’eux j’entendis un jour l’annonce du salut par la foi. Une joie indescriptible m’envahit : l’évangile était offert sans condition préalable ni dépendance rituelle ! J’y crus et dès lors la foi fut pour moi une relation vivante et constante avec Dieu, non la simple adhésion à une doctrine.

Françoise RONTARD, T114 p13

Il y a des gens qui disent souhaiter avoir la foi, mais ils ne peuvent la recevoir s’ils ne font que la souhaiter. Ils n’y parviennent pas parce qu’ils cherchent à faire naître ce qui n’est pas de leur ressort. Ils n’ont pas à ajouter quelque chose en eux dans leur raison ou dans leur logique, mais à faire confiance à Dieu de tout leur être. Comme dit Jésus : “Si vous ne devenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu” (év. Matthieu ch. 18,3).

Je crois que Dieu a exercé la justice quand Il a voulu que tous les hommes partent du même point. Il n’a pas permis que les intellectuels ou les savants seulement découvrent la réalité de Dieu, mais Il a voulu que tous les hommes puissent la découvrir. J’ai vu des handicapés qui étaient intellectuellement limités, mais par contre avaient découvert Jésus et adhéraient à lui d’une façon inébranlable. Bien sûr, ils ne pouvaient pas expliquer, ils ne pouvaient pas témoigner, mais la foi était là. Et ils s’en trouvaient transformés. Cela leur donnait un mieux que la médecine n’avait pas réussi à leur apporter. Cela leur donnait une paix qu’ils n’auraient pas pu posséder autrement.

Samuel GUILHOT, T114 p6

Et à cette occasion, il nous a fait part de sa découverte : ” La psychologie, c’est mon métier. Mais il y a bien mieux que la psychologie ou la parapsychologie, il y a Jésus “.

Pour nous, ces paroles ont été accueillies comme une bombe atomique. Nous lui avons dit : “On a déjà donné, on connaît, terminé ! C’est non !” Mais comme nous le respections, nous l’avons écouté. Et il a trouvé la bonne méthode pour nous parler. Il nous a dit : “Écoutez ! Dieu est vivant. Il se rencontre, on peut lui parler et Il répond. Nous allons retourner au chalet et nous allons prier”. Pour nous, prier c’était réciter quelque chose. Mais là c’était différent. Il nous a suggéré de parler comme à quelqu’un qui est présent. Nous étions onze. Un seul étudiant n’a pas prié. Nous avons tous prié : “Dieu, Henri dit que tu es vivant. Si c’est vrai, nous voulons le savoir. Tu te montres, tu te manifestes”. Après ce tour de table, nous sommes rentrés chez nous.

Alain GUBERT T114p14

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