Autrefois, les convictions se transmettaient de génération en génération. Je côtoyais des familles qui étaient depuis longtemps anticléricales et même athées. Et moi, j’avais hérité la foi de mes parents.

Aujourd’hui, la situation est devenue très mouvante. Le contexte social est difficile. L’avenir fait peur. Beaucoup de gens sont en recherche, ils sont réceptifs; mais ils se jettent un peu sur tout ce qui se présente. En quoi et en qui va-t-on croire?

Françoise Sacépé Témoins 114 P12

A partir de 1980, j’ai poursuivi l’animation de groupes de partage biblique, cette fois en milieu étudiant dans le cadre de l’aumônerie oecuménique de la Résidence Universitaire d’Antony. Tout au long de ces années, j’ai observé un double mouvement dans notre culture, il y a un héritage repérable et repéré : le Notre Père, le Crédo. A partir de ces textes, nous avons opéré un retour à l’écriture. Quel est le sens de Notre Père dans la perspective de l’Alliance de grâce?

Quels sont les fondements du Crédo ? D’autre part, les jeunes se posent des questions sur le plan social, psychologique, affectif.

En tenant compte des apports des sciences humaines, quelles réponses la Bible apporte-t-elle? Par exemple, que nous enseigne-t-elle par rapport à la sexualité ?
Le partage a été constant. Aussi avons nous dialogué entre chrétiens de cultures différentes.

Pascal Colin, Témoins 117 P 9

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